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Pour Rudi Vervoort, « l’affaire Mayeur, humainement, a été une horreur »

« L’affaire Mayeur? Humainement, pour moi, ça a été une horreur », affirme lundi le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, à l’occasion d’une interview croisée avec le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, dans les colonnes de La Libre.

Dans son livre publié récemment, Yvan Mayeur avait déclaré que Rudi Vervoort l’avait tué politiquement. « A mes yeux, c’est le collectif qui doit s’imposer. La somme des individus m’importe peu », lui répond aujourd’hui le ministre-président bruxellois. « Je n’ai jamais fait de cette affaire une affaire personnelle vis-à-vis d’Yvan Mayeur. Mais lorsque l’on devient un frein à l’action politique de son parti, il faut pouvoir faire un pas de côté », ajoute-t-il.

« Si certains m’ont perçu comme quelqu’un de froid à l’époque, je l’assume car je mesurais trop bien le risque qu’encourait le Parti socialiste », indique-t-il encore.

Rudi Vervoort et Philippe Close se sont par ailleurs exprimés sur l’idée d’une fusion des 19 communes bruxelloises au profit d’une seule entité Ville-Région. Un concept qu’ils rejettent. « Si ce modèle apparaît séduisant de l’extérieur, il est en réalité extrêmement déséquilibré », souligne ainsi le ministre-président régional. « Repartir d’une page blanche, cela n’a pas de sens. Si la Ville de Bruxelles ne comprend pas qu’elle doit travailler avec les 18 autres communes et avec la Région, elle ira droit dans le mur », renchérit Philippe Close.

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