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Pour Didier Reynders, il est temps que le PS « paye »

Le parti dont est issu le premier ministre doit payer un prix, a indiqué le vice-premier ministre MR, Didier Reynders, dans une interview parue samedi dans De Morgen.

« Le MR a déjà beaucoup donné. L’accord communautaire a scindé mon parti. » D’autres ont également pris des risques. « Mais tout le monde n’a pas pris la même dose de risques. Maintenant, c’est au tour du PS », affirme-t-il.


M. Reynders dément que son parti se soit montré difficile dans la tentative de boucler un accord de gouvernement. « S’il y a bien un parti qui voulait réussir, c’est le MR. L’accord communautaire a eu de lourdes conséquences pour mon parti. Cela a même amené à une scission entre le MR et le FDF. On peut donc difficilement prétendre qu’il n’y avait, chez nous, pas assez de volonté pour parvenir à un accord de gouvernement. »

Dans les discussions sur les dossiers socio-économiques et le budget, c’est avant tout au PS de faire preuve de souplesse. « Si on se retrouve autour de la table à plusieurs partis, il faut s’assurer que tout le monde puisse avoir à manger. Il n’est pas possible qu’un parti engloutisse tout. On oublie vite, mais nous avons déjà beaucoup donné. Il y avait l’exigence de scinder B-H-V, l’exigence d’accepter une grande réforme de l’Etat… », commente Didier Reynders.

LeVif.be, avec Belga.

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