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Nuisances des avions : les patrons critiquent l’action en justice du gouvernement bruxellois

La fédération patronale bruxelloise BECI a dénoncé samedi les actions en justice lancées par le gouvernement bruxellois contre l’Etat fédéral dans le dossier du survol de la capitale. Dans un communiqué, le patronat bruxellois juge cette décision « surprenante » et « non-concertée ».

« Il est temps d’admettre que Bruxelles ne peut pas se passer d’un aéroport international. Le moment est vraiment mal choisi pour partir en guerre contre Brussels Airport! », estime Thierry Willemarck, Président de BECI.

« Si nos ministres bruxellois avaient voulu infliger (encore) plus de dégâts à l’économie et à l’emploi dans la Région et dans la vaste zone métropolitaine, ils ne s’y seraient pas pris autrement ».

La fédération entend rappeler le rôle économique important joué par l’aéroport pour la Région bruxelloise, et les 20.000 emplois directs qu’ils génèrent, dont 3.000 sont exercés par des Bruxellois

« Le gouvernement bruxellois souffle le chaud et le froid. Quand il s’agit d’économie, d’emploi, de l’importance de l’horeca et du tourisme dans la Région, on encense Brussels Airport. Mais dès que l’on détecte des avions au-dessus de Bruxelles, on ne parle plus que de la forte pollution et de la transgression des normes sonores que provoque ‘l’aéroport de Zaventem’. Il va de soi que le gouvernement doit s’aligner sur les normes environnementales et sonores que l’Europe impose! Il est évident qu’il faut se soucier de la sécurité dès l’instant où des avions passent au-dessus de villes densément peuplées. Voilà plus d’un an que BECI demande une concertation entre Brussels Airport et la ministre de l’Environnement Céline Fremault. Ce que la ministre refuse tout de go », conclut le communiqué.

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