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Négociations : Pas de perspective d’accord à court terme

En début d’après-midi, les négociateurs des huit partis associés aux pourparlers institutionnels ont repris les discussions qu’ils avaient abandonnées au milieu de la nuit.

Le sujet du jour sera à nouveau Bruxelles-Hal-Vilvorde, dossier sur lequel les négociateurs se sont penchés dimanche et dans la nuit pendant plus de 17 heures, ainsi que les dossiers qui y sont liés.

Le formateur Elio Di Rupo se rendra chez le Roi à 18 heures pour présenter un nouveau rapport intermédiaire, « comme prévu », a rappelé sa porte-parole.

Personne ne s’aventurait cependant à parler d’une perspective d’accord à court terme, vu la lenteur de l’évolution des discussions, mais plutôt d’avancées significatives en vue.

A leur arrivée à la présidence de la Chambre, les chefs de file des huit partis n’ont pas fait le moindre commentaire, notamment sur la fuite dans la presse de la note modifiée d’Elio Di Rupo telle qu’elle a été transmise mardi dernier aux négociateurs.

Cette note, rédigée en français pour les partis francophones et en néerlandais pour les flamands, a abouti dans les mains de la N-VA dans sa version française, ce qui a autorisé certains à en déduire qu’elle avait été transmise aux nationalistes flamands par une source francophone. D’autres interprétations restaient toutefois possibles.

Si d’aucuns estimaient que cette fuite ne faciliterait pas la tâche du formateur, l’entourage de ce dernier a relativisé en rappelant que les débats, depuis cette note de mardi, avaient déjà beaucoup évolué.

Dans certains partis, on réfutait en outre la conclusion que De Standaard tire de la note modifiée, à savoir que la scission de BHV risquait bien d’être reportée à « très longue échéance » vu les modifications constitutionnelles nécessaires.

Le refinancement de Bruxelles et la nomination des trois bourgmestres francophones de la périphérie bruxelloise, deux demandes francophones pour compenser la scission de BHV et qui pourraient ne pas aboutir en cas de report de la scission, devraient en effet apaiser certaines craintes flamandes d’enlisement du dossier, commentait-on.

Dans l’entourage du formateur, on se montrait plus précis encore. Certes, la scission de BHV n’interviendrait que lorsque les nouvelles règles électorales dans les communes à facilités seront inscrites dans la Constitution, a précisé De Standaard sur son site internet, citant le PS. Mais l’objectif reste bien de concrétiser au parlement les textes légaux sur la scission et les dossiers connexes au plus tôt après la formation du gouvernement.

Le Vif.be, avec Belga

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