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Michel Renquin au PP: un moment de panique

Le Vif

Lundi 24 mars, 11 heures. Le Parti Populaire présente ses têtes de liste pour les élections fédérales, dont Michel Renquin pour la province du Luxembourg.

Un beau coup médiatique : l’ancien Diables rouges du Standard garde un capital de notoriété important. La conférence de presse à peine terminée, le président, Mischaël Modrikamen, et sa garde rapprochée tiennent une réunion de crise éclair dans un salon discret, au domicile de l’ancien avocat des actionnaires minoritaires de Fortis : sur les réseaux sociaux et les sites des journaux, on rappelle déjà le salut nazi effectué par le footballeur après son exclusion lors d’un match à Cologne, en 1980. Voilà qui tombe mal pour un parti qui essaye d’effacer l’étiquette d’extrémiste dont on l’affuble souvent.

Présent, Michel Renquin ne se démonte pas : « Je sais ce que je suis, je connais mes valeurs. Mon père a été emprisonné cinq ans par les Nazis alors… » Il rappelle les circonstances de son geste « pas très heureux » : « L’arbitrage avait été terrible, par un Irlandais avec une petit moustache, et le public allemand nous conspuait. J’ai voulu dénoncer tout ça. »

Après une demi-heure de panique, le PP réagit via un communiqué : « De la désinformation ». Las, Modrikamen commente : « Ces attaques sont systématiques. Notre discours de rupture ne plaît pas à certains journalistes. Le PTB, par contre… »

O.M.

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