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Les pompiers de Bruxelles sont préparés à « tous les scénarios possibles »

Le Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la région de Bruxelles-Capitale (Siamu) a « mis tout en oeuvre pour se préparer à tous les scénarios possibles », en ce compris celui d’un attentat, assure-t-il lundi, appuyé par la secrétaire d’Etat Cécile Jodogne.

Le Siamu dément les déclarations du syndicat SLFP, rapportées lundi par Sudpresse, selon lesquelles les services de secours bruxellois ne sont pas prêts à affronter des attaques similaires à celles qui ont fait plus de 130 morts à Paris le 13 novembre dernier.

Le nombre de sapeurs-pompiers de garde a été augmenté pour les différents niveaux d’alerte, de même que le nombre de véhicules opérationnels d’incendie et d’ambulances, indique le Siamu. Des mesures ont également été prises pour consolider la centrale 100/112 et le département informatique.

Des accords ont été conclus avec la zone de secours d’Anvers et deux zones du Brabant flamand pour qu’elles envoient des renforts à Bruxelles au besoin, ajoutent les pompiers bruxellois.

« En cas de catastrophe, le Siamu dispose de tous les moyens humains et du matériel nécessaire pour accomplir sa mission de manière efficace et professionnelle, en collaboration avec les forces de l’ordre, la Croix-Rouge ou la protection civile. Les (52, NDLR) engagements récents et la réforme du Siamu en cours permettront d’améliorer encore la rapidité des interventions », affirme Cécile Jodogne, la secrétaire d’Etat en charge du Siamu.

En 2016, plus de 50 pompiers complémentaires doivent rejoindre le Siamu, parallèlement à un renforcement des services de prévention et de la centrale 100.

« Il est bon que le syndicat libéral soutienne l’exigence de plus de personnel, mais pas en semant la panique parmi la population », regrette le commandant Ivo Devijver, directeur opérationnel ad intérim du Siamu.

Selon Eric Labourdette, le président de la cellule « pompiers » du syndicat SLFP, le Siamu manque d’effectifs pour faire face à une attaque d’ampleur. « Quand Bruxelles est passé en niveau d’alerte 4, nous avons dû rappeler des pompiers qui n’étaient pas de service ou en repos pour qu’ils viennent en renfort à la caserne », a-t-il témoigné dans les journaux Sudpresse.

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