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Le Roi s’est opposé à de nouvelles élections

Le roi Albert ne va pas signer d’arrêté pour la tenue de nouvelles élections. « Ils n’ont qu’à se débrouiller (…). Ils peuvent encore négocier pendant cinq mois s’ils le veulent », aurait déclaré le souverain à un président de parti il y a quelques mois.

Alors que surgissaient des rumeurs sur de nouvelles élections à la suite de l’enlisement des négociations, le roi Albert aurait déclaré : « Je n’autoriserai pas cela ».

Les propos du Roi sont rapportés dans le livre « Belgique, un roi sans pays », des journalistes Steven Samyn et Martin Buxant, qui paraît ce jeudi. Le roi Albert aurait tenu ce discours le 7 octobre 2010 à l’adresse d’un président de parti qui avait été reçu au palais. Le roi s’est prononcé alors qu’il venait d’entendre, d’après ce politicien, que la N-VA et le PS n’excluaient pas totalement de nouvelles élections. « Je n’autoriserai pas cela », aurait donc déclaré le souverain.

Le Palais royal dénonce le livre

Le Palais royal a dénoncé la publication dans plusieurs journaux d’extraits du livre faisant état d’entretiens du roi Albert II, y voyant une rupture du colloque singulier ainsi que des « inexactitudes manifestes ».

Les quotidiens La Libre Belgique, De Morgen et Het Laatste Nieuws ont publié des extraits du livre « Belgique, un roi sans pays », ce matin.

Ces extraits mentionnent notamment des entretiens que le roi Albert II a eus en colloque singulier avec les présidents de partis politiques. « Le Palais Royal regrette que la discrétion du colloque singulier ne soit pas respectée. Cette discrétion a pour but de permettre au Chef de l’Etat de remplir sa fonction », a réagi le Palais dans un communiqué.

Selon lui, certains des extraits publiés « comportent des inexactitudes manifestes, notamment sur les entretiens du 16 juin et du 8 octobre 2010 ».

L’extrait du 16 juin publié jeudi dans la presse a trait à la rencontre entre le roi et le président de l’Open Vld Alexander De Croo. Il fait état d’un entretien « houleux » entre les deux hommes et sur la responsabilité du libéral flamand dans la chute du gouvernement Leterme II en avril 2010.

L’extrait du 8 octobre concerne la désignation du président de la N-VA Bart De Wever comme « chargé de mission » royal et le caractère plus ou moins sérieux lié à ce titre.

Levif.be avec Belga

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