© Eric Lalmand/Photonews

Le Ritz belge du campus parisien en péril

La Fondation Biermans-Lapôtre à Paris dans la tourmente : l’Etat fédéral aimerait se désengager de cette prestigieuse maison pour étudiants belgo-luxembourgeois. Gare : la France pourrait rafler la mise et hériter d’un bien estimé à 37,7 millions d’euros.

Dans la dèche budgétaire, Di Rupo Ier veut refiler aux Régions et Communautés des compétences qu’il estiment ne plus avoir à exercer ni à financer. Sur la  » liste noire  » figure une des plus belles vitrines belges à l’étranger : la Fondation Biermans-Lapôtre.

Le couple de mécènes doit se retourner dans sa tombe. Leur maison pour étudiants belgo-luxembourgeois, qui a pignon sur rue depuis 1927 sur le campus universitaire de Paris, risque de devoir baisser pavillon belge au profit des couleurs de … la République. Ou comment la France pourrait profiter d’un imbroglio juridico-communautaire à la belge pour faire main basse sur le bâtiment le plus coté du campus parisien, entièrement rénové aux frais de la Belgique. Un jackpot de 37,7 millions d’euros est en jeu.

Paris en sursis, Rome à l’abri. L’Academia Belgica, autre fierté du patrimoine belge à l’étranger, s’est aussi retrouvée dans le collimateur de l’Etat fédéral. L’ imposant bâtiment à vocation culturelle et artistique, inauguré en 1939 et lui aussi remis à neuf à grands frais, devrait un salut précaire à l’attachement du Palais royal pour cette institution créé à l’occasion du mariage de la princesse Marie-José de Belgique avec Umberto d’Italie.

Cette semaine, de Paris à Rome, Le Vif L’Express dévoile les menaces qui pèsent sur deux joyaux belges à l’étranger.

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