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Le PS veut « agir d’urgence pour soutenir les travailleurs »

Arcelor Mittal, Ford Genk et Duferco-NLMK…les pertes d’emplois sont lourdes en Belgique ces dernières semaines. Le président du PS, Thierry Giet, a tenu « à exprimer à ces travailleurs et à leurs proches son soutien et sa solidarité ».

Suite à la décision d’Arcelor Mittal de fermer la phase liquide à Liège, le PS demande aux groupes industriels concernés de faire connaître « leurs intentions sérieuses quant à leur stratégie industrielle en Région wallonne ». Pour Thierry Giet, « il est grand temps de dépasser les clivages politiques et d’unir l’ensemble des forces vives de notre pays pour défendre au mieux les droits des travailleurs ».

Le PS propose d’agir à plusieurs niveaux : « la loi Renault doit être complétée par des dispositions permettant une reprise des activités menacées de fermeture. Il y a lieu de rendre d’une part obligatoire la recherche de repreneurs lorsqu’une activité demeure rentable et d’autre part de permettre au tribunal de commerce d’ordonner la cession des outils de production sous le contrôle d’un juge ».

« Pour les entreprises qui ne sont pas reconnues en difficultés mais qui procèdent malgré tout à un licenciement collectif dans une logique de maximisation des profits, il faut supprimer toute aide publique à l’emploi pour toute nouvelle embauche qui suit le licenciement collectif et même exiger le remboursement des aides déjà consenties ». Le PS a déposé une proposition de loi à cet effet, affirme le parti dans un communiqué.

« Enfin, la priorité du PS est la relance de l’économie réelle, le soutien à l’innovation et à l’investissement et la création d’activité. Il demande d’urgence la création d’un livret B afin de soutenir l’économie réelle. L’épargne importante des belges doit être orientée vers les entreprises. Ces dernières éprouvent aujourd’hui énormément de difficultés pour se financer auprès du secteur bancaire. En plus du livret B, le PS souhaite mettre en place un monitoring serré de l’offre de crédits aux entreprises via l’identification de l’affectation des sommes déposées et l’obligation pour les banques de justifier tout refus de crédit ».

Le Vif.be

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