Le pont flottant d'Anvers © Belga

Le pont flottant d’Anvers miné par des problèmes d’organisation

Victimes de leur succès, les célébrations organisées à l’occasion de la reconstitution du pont flottant installé sur l’Escaut au début de la Première Guerre mondiale ont rencontré vendredi et samedi de nombreux problèmes organisationnels.

Plusieurs milliers de personnes qui avaient acquis un billet pour réaliser la traversée ont été privées de l’expérience vu les retards pris au fil de la soirée de vendredi ainsi que samedi. Sur base de ce constat, et à titre préventif, les organisateurs ont décidé de supprimer six créneaux horaires pour la traversée ces samedi soir et dimanche. Au total, 12.000 personnes disposant d’un ticket pour la traversée ne pourront finalement pas la réaliser. Celles-ci seront remboursées. Ces problèmes sont dus à une durée de traversée par les visiteurs qui se déroule moins vite que ce que les organisateurs avaient planifié.

De plus, le pont flottant, constitué d’une cinquantaine de pontons flottant, est disloqué plusieurs fois sur la journée pour garantir une certaine continuité du trafic fluvial sur l’Escaut et permettre aux bateaux qui maintiennent le pont flottant en place de refaire le plein en carburant. Ces contraintes n’offrent dès lors que peu de flexibilité pour résorber les retards enregistrés. Le pont avait été inauguré vendredi par le roi Philippe et la reine Mathilde, en présence de plusieurs dizaines de personnalités. Lors du début de la Première Guerre mondiale en 1914, un pont flottant similaire avait été utilisé par des milliers d’Anversois pour fuir la ville portuaire avant l’arrivée des Allemands. Le pont de 370 mètres de long a été installé par une équipe belgo-néerlandaise. Il se compose de 49 pontons pouvant être assemblés et détachés afin de ne pas (trop) perturber la circulation des bateaux sur l’Escaut.

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