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Le plan de Jambon pour lutter contre la « migration de transit »

Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon (N-VA), a annoncé trois mesures qui seront prochainement instaurées pour lutter contre les trafiquants d’êtres humains et la « migration de transit » (transmigrants).

La première est une surveillance de cinq parkings autoroutiers par une entreprise privée, avec des agents et des chiens. Cette surveillance aura lieu du coucher jusqu’au lever du soleil. Dans un premier temps, elle sera assurée par la police – dès lundi soir -, en attendant qu’une société de gardiennage soit désignée.

Selon Het Laatste Nieuws, les parkings de Grand-Bigard et de Jabbeke sont notamment visés. Interrogé dans De Ochtend (Radio 1), le ministre Jambon a précisé qu’il s’agirait effectivement de parkings de l’E40 (Bruxelles-Ostende) en direction de la Côte, mais que le plan était flexible.

Il espère que la présence d’agents de sécurité privés aura un effet dissuasif. Ces derniers pourront intervenir en cas de problème aigu, comme une bagarre, mais ils ne pourront pas effectuer des missions spécifiquement policières telles que les arrestations ou la fouille des camions à la recherche de migrants. Ils ne pourront qu’avertir la police.

Par ailleurs, polices locale et fédérale effectueront tous les jours des contrôles dans les gares, le long des autoroutes et dans le port de Zeebrugge, via des actions flexibles, non-annoncées, qui « dureront aussi longtemps que nécessaire ».

Troisième mesure, le groupe de travail sur la traite des êtres humains, qui rassemble tous les services de sécurité et judiciaires autour de la problématique, se réunira la semaine prochaine sur la problématique des transmigrants. Les informations sur les bandes de trafiquants y seront échangées dans le but d’une approche plus ciblée.

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