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Le plan contre la radicalisation en prison

Le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) a finalisé son plan contre la radicalisation en prison. Il s’organise autour de quatre axes majeurs, dont l’un concerne les détenus radicalisés qui sont susceptibles d’attirer d’autres détenus sur le chemin du djihadisme. Ceux-là seront incarcérés dans l’une des deux sections particulières qui leur seront réservées à Ittre (26 places) ou à Bruges (16 places), peut-on lire samedi dans Le Soir et De Morgen.

Pour les détenus susceptibles de choisir la voie de l’extrémisme ou ceux condamnés pour des faits liés au terrorisme sans pour autant être considérés comme recruteurs, l’idée est de les laisser dans un environnement « normal » mais en les faisant suivre par le personnel et des conseillers islamiques, dont le nombre sera augmenté. Enfin, les détenus suspectés de préparer des actes terroristes seront placés, eux, en cellule de haute sécurité. Le plan contre la radicalisation passe également par la formation du personnel pénitentiaire à la détection de la radicalisation et par l’optimisation des contacts entre établissements pénitentiaires, parquet fédéral et services de renseignements.

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