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Le MR ne sait rien de plus

Le PS, le cdH, Ecolo et le MR se sont réunis à l’invitation des socialistes afin de jauger les possibilités de réaction au cas où les partis flamands s’accorderaient pour ouvrir la voie parlementaire à la scission unilatérale de l’arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde.

Les trois partis francophones engagés jusqu’ici dans les discussions institutionnelles en vue de la formation d’un gouvernement ont fait le point avec le MR sur « la situation politique ». Ils ont abordé BHV mais plus globalement, les notes relatives aux travaux de la préformation et du groupe de haut niveau chargé de plancher sur la réforme de la loi de financement.

« J’ai pu prendre connaissance de ce que j’avais déjà pu lire dans la presse », a commenté à la sortie de la réunion le président du MR Didier Reynders qualifiant l’évolution des discussions d' »inventaire des positions francophones et néerlandophones ». Ainsi, quant à BHV, « si je comprends bien, tout est toujours sur la table », a-t-il précisé.

La réunion entre les quatre partis francophones ne signifie pas que PS, cdH et Ecolo ouvrent la porte à l’arrivée du MR dans les négociations. « On travaille avec M. De Wever » appelé à clarifier la situation et rapprocher les points de vue entre les sept partis concernés jusqu’ici par les discussions, a commenté le président du PS, Elio Di Rupo. « Mon souhait est que sa mission soit couronnée de succès », a-t-il ajouté.

Didier Reynders avait plaidé jeudi dans La Libre en faveur d’une négociation à quatre, associant PS, MR, N-VA et CD&V. « La crainte de ne plus être ministre ne devrait pas générer » ce genre de propos, a répliqué la présidente du cdH Joëlle Milquet. « Ce qui compte c’est l’intérêt du pays », a-t-elle précisé. La présidente du cdh a également rencontré jeudi Bart De Wever dans le cadre de sa mission de clarification. Ce fut « cordial », « studieux », s’est-elle contentée de dire, répétant que tout était sur la table pour négocier un accord.

Pour le MR, les négociations entre la N-VA, le CD&V, le sp.a et Groen! au nord du pays, et le « bloc des gauches » au sud est un échec. « Ce qui compte c’est l’avenir de la Belgique », a fait observer Jean-Michel Javaux (Ecolo), refusant d’être le « satellite » de qui que ce soit, ni du MR comme on le prétendait il y a un an, ni de quiconque au sein d’un prétendu bloc des gauches.

Un nouveau rendez-vous devrait être pris entre les quatre présidents de parti francophones. La date n’est pas encore arrêtée.

Le Vif.be, avec Belga

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