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Le « coup de pouce » de Marcourt aux étudiants fragilisés présenté aujourd’hui

Le Vif

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, veut donner plus d’argent aux universités et hautes écoles qui accueillent des étudiants « fragilisés » et ce, afin de renforcer leur encadrement, a-t-il expliqué dans une interview publiée mardi par La Libre Belgique.

Attendue de longue date par les ministres et députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’étude relative au « financement complémentaire et différencié » de l’enseignement supérieur sera présentée mardi au Parlement.

Les étudiants à risques sont « d’abord les étudiants de première génération, soit ceux qui s’inscrivent pour la première fois dans le supérieur. L’étude énumère ensuite quatre autres catégories d’étudiants qui sont susceptibles de présenter des risques plus importants », explique le ministre.

« Ce qui est interpellant dans cette étude, c’est de voir que le handicap ‘social’, pas au sens restrictif du terme mais au sens ‘sociétal’ si vous voulez, génère des difficultés en début de cursus, particulièrement lors de la première année. Lorsqu’ils sont entrés dans le processus, ils (NDLR – les étudiants) passent les obstacles les uns après les autres. Le problème, c’est donc vraiment ce frein à l’entrée et ce phénomène d’éviction qu’il faut combattre pour permettre à ces groupes d’étudiants ‘à caractéristiques plus faibles’ d’obtenir, à terme, leur diplôme. »

Jean-Claude Marcourt souhaite donc pouvoir octroyer un financement complémentaire aux institutions qui accueilleront un nombre important d’étudiants « à risques ». « Dès jeudi, nous allons lancer des consultations afin de récolter l’avis du Conseil interuniversitaire de la Communauté française (Ciuf), celui du Conseil général des hautes écoles (Cghe) mais aussi celui de leur équivalent pour les écoles supérieures des arts », a précisé M. Marcourt.

Concernant la mise en oeuvre du financement différencié, le ministre souhaite faire les choses « de manière progressive de façon à les inscrire dans la durée ». Il considère toutefois que cela ne sera pas prêt pour la rentrée scolaire 2013-2014. « Au mieux nous pouvons envisager quelque chose au cours de l’année 2014. Pas avant », conclut-il.

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