Des membres de la CGSP lors d'une grève de trains en décembre 2014. © Belga

La N-VA souhaite restreindre le pouvoir des syndicats des cheminots

Le Vif

La N-VA menace d’abolir l’article qui règle la concertation sociale à la SNCB et qui stipule qu’il faut deux tiers de majorité au comité paritaire national.

« Si les syndicats continuent à se montrer déraisonnables, je pense qu’on trouvera une majorité » explique la députée Inez De Coninck au quotidien De Tijd.

Après le refus de la SNCB du projet d’accord social, la N-VA a réagi en disant que le texte n’allait pas assez loin. « On touche à peine aux sujets tabous » avait déclaré la N-VA.

Entre-temps, les directions de la SNCB et d’Infrabel ont révélé qu’elles voulaient instaurer unilatéralement une série de mesures destinée à augmenter la productivité. Le front syndical communal a réagi mercredi en annonçant cinq jours de grève pour le mois de janvier.

Symbolique

Ce jeudi, la N-VA a mis les syndicats sous pression. Le parti voit dans la loi sur la concertation sociale un enracinement important de la toute-puissance des syndicats. Les syndicats et la direction ont chacun la moitié des voix dans le comité paritaire national, mais il faut une majorité des deux tiers pour réaliser un accord. « La conséquence, c’est que les syndicats peuvent facilement bloquer toute adaptation au règlement de travail » explique De Coninck.

Le parti menace de faire supprimer l’article en question. « Si les syndicats continuent à se montrer aussi déraisonnables, je pense qu’on trouvera une majorité » dit le parti. « Le but, c’est qu’une majorité ordinaire suffise ».

Le quotidien qualifie la démarche de la N-VA de « principalement symbolique », car même avec une majorité habituelle il faut l’accord des syndicats pour approuver un accord social. (Belga/TE)

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