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L’affaire « Assubel » n’en finit pas de revenir

Comme le monstre du Loch Ness, l’affaire Assubel repointe régulièrement le bout du nez en justice, malgré son quart de siècle d’âge.

Elle va encore le faire ce vendredi, a appris Le Vif/L’Express, devant la 8è chambre du tribunal de première instance de Bruxelles siégeant en matières civiles.

L’avocat Emmanuel De Wagter, représentant quelque 800 assurés-vie, autant d’anciennes parties civiles lors des procès pénaux (trois arrêts d’appel, trois passages en Cour de cassation…), tentera de récupérer des « participations bénéficiaires » de la compagnie d’assurances, devenue Allianz.

C’est que, en 1988, les statuts prévoyant l’attribution d’une participation bénéficiaire de 90 % des profits du secteur « vie » aux assurés avaient été changés unilatéralement, à leur détriment. De plus, les bilans avaient été manipulés dès 1979 pour réduire artificiellement ces profits. A leur estime, les assurés-vie avaient été grugés : plus de bénéfice ou quasi, plus de participations à percevoir…

C’est donc reparti pour quatre audiences, dont une dizaine d’heures de plaidoiries, avec quelques dizaines de millions d’euros pour enjeu.

R.P.

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