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L’adieu à Martens, sur un air discret de Vlaams Leeuw

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Il se voulait flamand, belge, européen. Wilfried Martens a tiré sa révérence sous une triple identité.

La partie musicale des funérailles nationales de l’ancien Premier ministre CVP y a gagné en richesse. Le carton d’invitation mentionnait sobrement « hymnes. » A la clôture de la cérémonie, l’organiste de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, Edward de Geest, a fait dans la variété : l’hymne européen s’est harmonieusement converti en un Vlaams Leeuw brièvement joué, avant de rebondir sur une Brabançonne, au bout d’une courte pause. Le tout sans fausses notes. Sans éveiller l’attention. Sauf d’une personnalité francophone. Qui n’en croyait pas ses oreilles.

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