De Wever: « Cette opposition aux solutions toutes faites me rend dingue »

Le président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever, a affirmé jeudi soir que l’actuel gouvernement fédéral n’avait d’autre choix que de réussir, se trouvant devant « le plus grand défi depuis la Seconde Guerre mondiale », avec l’obligation d’assainir les finances publiques.

« Il faut économiser onze milliards (d’euros). Le déficit budgétaire flirte avec la limite des 3%. Nous faisons face au plus grand défi depuis la Seconde Guerre mondiale », a-t-il affirmé en ouvrant un congrès de la fédération patronale flamande Voka et de la chambre de commerce d’Anvers. « Nous devons revenir à la réalité », a ajouté M. De Wever, en citant, outre le déficit public, le nombre de faillites et le déficit de la balance commerciale. »Ce gouvernement a été formé dans ce contexte et il doit réussir. Il n’y a pas d’alternative, à moins (d’une situation à la) française, avec une économie qui plonge dans l’abîme et une population qui s’appauvrit », a ajouté le président des nationalistes flamands.

Il s’en est aussi pris à l’opposition.  » Cette opposition qui trouve toujours des solutions toutes faites aux problèmes comme le budget, les coûts salariaux et le réchauffement de la planète me rend dingue. Il semble que seules quelques réformes indolores étaient nécessaires ». avant de dénoncer l’attitude de Yasmine Kherbache, la cheffe de cabinet du précédent Premier ministre Elio Di Rupo, qui lors de récentes actions de protestation syndicales s’était déclarée solidaire avec les grévistes. M. De Wever a aussi critiqué « la plupart des medias » à qui il a reproché de le dépeindre « comme un sadique socio-économique, qui veut faire mal aux gens ».

Le Premier ministre Charles Michel était également présent. Son partenaire de coalition lui a souhaité bon courage, soulignant qu’une « période unique » se présentait, sans élections au cours des cinq prochaines années.

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