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Chez IPM (La Libre, la DH), « ça passe ou ça casse »

Le Vif

Chez IPM, éditeur de La Libre et de la DH, on ne croit plus vraiment au papier. Comme nous l’avions révélé le 6 février dernier sur levif.be, la famille le Hodey, propriétaire du groupe, entend tout miser à l’avenir sur le numérique et sur la diversification de ses activités. C’est ce qui ressort également d’une enquête publiée dans le nouveau numéro de Médor.

L’objectif d’abandonner les versions papier des journaux à l’horizon 2024-2026 ne semble plus faire aucun doute, d’autant que les titres ne se portent pas au mieux (diffusion en baisse, réduction de la pagination, moral des équipes en berne, etc.). Mais pour réussir sa transition numérique, le groupe doit d’ici là trouver 100 000 abonnés digitaux par mois. Et encore, ça ne suffira pas pour maintenir le navire à flot, explique l’auteur de l’article.

L’administrateur délégué François le Hodey parie donc sur la diversification tous azimuts. Paris sportifs (betFirst), voyages, conciergerie, énergie, réseau d’entreprises… IPM multiplie les business. Avec le risque, s’inquiète une partie des journalistes, de verser dans la confusion des genres et de voir les sites se transformer en  » joli showroom  » pour ces activités commerciales annexes. IPM réussira-t-il ce virage sans perdre sa crédibilité ? Il n’a pas vraiment le choix. Pour Martine Simonis, secrétaire générale de l’Association des journalistes professionnels,  » dans les cinq prochaines années, ça passe ou ça casse  » pour le groupe.

L.R.

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