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Budget : le Comité restreint n’en a toujours pas fini avec les dépenses primaires

Le Comité ministériel restreint a interrompu ses discussions sur la confection du budget 2013 samedi vers 21h30. Les ministres ne sont toujours pas au bout de la discussion sur les dépenses primaires. Ils se retrouveront dimanche à 11h00 pour poursuivre les négociations qui reprendront avec les départements de la Défense et de la Coopération au développement.

Il semble que les choses n’aient pas beaucoup avancé samedi. Si les discussions étaient qualifiées de « sérieuses » par certains, d’autres notaient qu’on n’avait « pas engrangé un seul euros de plus ».

Il y a notamment eu une longue discussion sur la fonction publique qui n’a cependant par permis d’aller au-delà de ce qui était prévu dans l’accord de gouvernement.

Les travaux se poursuivront sans doute toute la semaine prochaine mais ils seront alors plus difficiles à organiser. Certains ministres ont en effet des engagements et devront participer à des réunions de Commissions au parlement ainsi qu’aux séances plénières de jeudi.

Le Premier ministre Elio Di Rupo et le ministre des Finances Steven Vanackere devraient aussi avoir un contact en début de semaine avec leurs collègues français pour le dossier Dexia qui reviendra inévitablement dans l’actualité.

Certains ministres évoquent la possibilité de boucler le budget le week-end prochain. Il sera alors sans doute trop tard pour encore le faire voter par le parlement avant la fin de l’année. Les textes ne pourraient être déposés qu’au début ou à la mi-décembre. Il faudra donc sans doute recourir aux douzièmes provisoires pour le début de l’année.

La perspective d’une croissance inférieure a ce qui avait été initialement retenu par le Comité de monitoring rend les choses encore plus difficiles. Les vice-premiers MR et sp.a Didier Reynders et Johan Vande Lanotte ont dit à leur arrivée samedi matin qu’il faudrait tenir compte de cette nouvelle donnée. La vice-première Laurette Onkelinx a répété que, pour elle et pour le PS, il fallait revoir l’agenda de l’assainissement budgétaire étant donné les circonstances.

Les efforts qu’il sera possible de faire sur les dépenses ne suffiront de toute façon pas, a encore commenté Didier Reynders.

Diverses pistes sont sur la table: un saut d’index, une mesure sur la TVA (augmentation du taux maximum de 21 à 22% par exemple), une modification des intérêts notionnels, une régularisation des capitaux placés à l’étranger…. Toutes ont leur défenseurs et leurs détracteurs. Il est vrai que s’il y a un accord sur l’un de ces points, le compteur des économies fera un bon brutal d’un milliard d’euros voire plus.

Au cours de la semaine prochaine, le gouvernement pourrait aussi décider de rencontrer les partenaires sociaux.

Le Vif.be, avec Belga

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