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Bernard Wesphael: la thèse du suicide est écartée

Le Vif

C’est le parquet de Bruges qui l’annonce : l’autopsie fait état d’une mort violente et écarte donc la thèse du suicide, avancée par Bernard Wesphael.

C’est jeudi au soir que tout a commencé. En vacances dans un hôtel du centre d’Ostende, Veronique Pirotton, la femme de Bernard Wesphael a été retrouvée morte dans la salle de bain.
Son avocat, Steven Henderickx, a raconté à la RTBF le déroulement des évènements donné par Bernard Wesphael. « Ils ont été manger quelque chose et boire quelque chose. Puis ils ont été faire une balade. Ils sont rentrés à l’hôtel et ont bu un verre puis ils sont rentrés dans la chambre. Bernard Wesphael a dit je vais me mettre sur le lit pour me reposer. Sa femme lui a répondu qu’elle allait prendre une douche. Un moment, il s’est réveillé et il a remarqué qu’il n’y avait aucun bruit à la salle de bain. Il a été voir et a retrouvé sa femme, morte. »

Bernard Wesphael a alors appelé la réception, et avancé la thèse du suicide. Il expliquera aux enquêteurs que sa femme souffrait de dépression depuis quelques mois et aurait déjà tenté à plusieurs reprises de se suicider. Mais cette version des faits n’a convaincu ni les policiers, ni le médecin légiste descendu sur place. D’autant plus que des témoins auraient entendu une dispute éclater dans la chambre du couple.

L’autopsie du corps de Veronique Pirotton, qui se déroulait ce samedi matin, a écarté la thèse du suicide. Selon les médecins légistes, la femme du parlementaire wallon serait morte de manière violente.

Bernard Wesphael est actuellement écroué à la prison de Bruges, inculpé du meurtre de sa femme, Véronique Pirotton. Il comparaîtra mardi devant la chambre du conseil.

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