Belgocontrol, l’organe de contrôle de l’espace aérien belge, indique vendredi avoir préparé un « plan de continuité des opérations » qui devrait permettre à l’avenir de limiter les perturbations consécutives à une panne technique.
Le besoin d’un tel plan s’était plus spécifiquement concrétisé le 27 mai 2015, quand une panne électrique au centre de contrôle aérien CANAC 2, site de Belgocontrol situé à Steenokkerzeel, avait entrainé la fermeture de l’espace aérien belge pendant plusieurs heures.
Quelques mois plus tard, Belgocontrol avait déjà indiqué qu’elle travaillait à des solutions permettant de minimiser les conséquences d’un tel incident, et avait annoncé que des accords allaient être conclus avec les contrôleurs aériens environnants.
Vendredi, l’instance a globalement réaffirmé sa volonté à aller en ce sens, indiquant dans un communiqué que « des discussions sont actuellement en cours avec les centres de contrôle aérien français, anglais et allemand pour pouvoir porter assistance à Belgocontrol en cas de problèmes techniques ». « Des discussions avec les néerlandais seront bientôt amorcées », ajoute Belgocontrol. L’organisation « a également présenté à l’autorité de supervision des services de navigation aérienne (BSA-ANS) un programme de formation que les contrôleurs aériens devront suivre pour pouvoir appliquer ces procédures de contingence. Ce plan devrait entrer en vigueur avant la fin septembre ».
En cas de panne technique similaire à celle de mai 2015, il devrait donc être possible d’éviter une fermeture complète de l’espace aérien belge, via le maintien d’un service minimal dans des aéroports régionaux « aidés » par les contrôleurs aériens des pays limitrophes.
