Arco – Arco dément avoir écrit les arrêtés royaux

(Belga) Le groupe Arco, bras financier de l’ACW en Flandre et du MOC au sud du pays, dément avoir écrit, dans la foulée de la chute du groupe Dexia à l’automne 2011, les arrêtés royaux prévoyant une garantie publique en faveur des coopérateurs d’Arco, comme l’affirme samedi le journal flamand De Morgen.

Selon le journal, qui cite des documents confidentiels, d’intenses discussions ont eu lieu en coulisses lors de l’élaboration de ce règlement de garantie entre Arco, le syndicat chrétien ACV/CSC et des cabinets proches détenus par des élus du CD&V. Toujours selon De Morgen, Arco aurait expliqué au syndicat chrétien que les arrêtés royaux avaient littéralement été écrits sur mesure avant d’être envoyés au cabinet du Premier ministre. Une version que l’on dément du côté du groupe Arco, aujourd’hui en liquidation. « Il y a eu des échanges avec le gouvernement et l’administration dans le cadre de la rédaction de cet arrêté royal, concernant notamment sa praticabilité, sa portée ou son coût. C’est un processus relativement complexe. Il s’agissait de structurer l’opération », explique Marc Tinant, ancien vice-président du groupe Arco, tout en soulignant qu’il n’en est pas allé autrement pour les garanties octroyées par les Etats belge, français et luxembourgeois au groupe Dexia. Des responsables et consultants de Dexia avaient alors également réfléchi avec le gouvernement sur la structure des garanties en faveur du groupe franco-belge. M. Tinant dénonce également « un article rédigé à partir de documents volés ». « Le journal De Morgen a sorti de son contexte cet échange de courriers et l’a interprété de telle sorte que les propos sont totalement déformés », poursuit Marc Tinant, contacté par l’agence Belga. M. Tinant rappelle encore que la garantie d’Etat octroyée aux coopérateurs d’Arco a été attribuée « par le gouvernement » et a fait l’objet d’un vote favorable au Parlement « à une très large majorité ». La garantie publique pour les dépôts auprès des banques avait été élargie aux coopérateurs d’Arco dans la foulée de la débâcle du groupe Dexia, dont Arco, actuellement en liquidation, était un important actionnaire. (BAJ)

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