Améliorer le recrutement et la formation des policiers

(Belga) La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a présenté jeudi en conseil des ministres une série de mesures qualitatives pour le recrutement, la sélection et la formation des policiers.

Le recrutement privilégiera davantage l’internet et les médias sociaux. Le processus de sélection avant formation sera quant à lui accéléré pour passer à maximum 6 mois (au lieu de 9 à 12 actuellement). Les besoins des zones et des services de police seront mieux pris en compte lors du recrutement. Les zones locales et services fédéraux qui n’auront pas eu (suffisamment) d’aspirants pourront s’inscrire sur une liste qui offrira une formation prioritaire à ceux prêts à y travailler au moins 5 ans. Une facilité dite de « mobilité spéciale » est aussi introduite pour tenter de satisfaire ces zones et services désertés. Dans le même ordre d’idée, si des zones veulent engager un nombre de policiers complémentaires, au-delà des 1.400 aspirants structurels, elles pourront le faire sans limite. Le coût total des aspirants ainsi recrutés sera à charge de la zone. Les candidats qui resteraient sans zone ou service en fin de formation seront d’office versés dans la réserve générale pour trois ans. Autre mesure pour augmenter la capacité d’engager dans les zones, le nombre d’engagements possibles sera élargi de 15 pc à 20 pc du cadre opérationnel, pour les zones de police qui le souhaitent. Pour atteindre les quotas de cadres moyens qui accompagnent les aspirants, un accès direct et accéléré à ce statut sera autorisé au titulaire gradué ou universitaire. Les mesures passent aussi par une augmentation des sessions de formation et des cycles de mobilité, par une amélioration de la formation en elle-même et par une mutualisation du coût salarial, afin de ne pas léser les zones qui ont formé un agent en partance sous d’autres cieux parce qu’il a été promu. (CHARLES CARATINI)

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