Abdication – « L’âge, la santé et la vie privée auront joué », estiment d’anciens ministres

(Belga) L’âge du roi Albert II – 79 ans -, sa santé et « les circonstances privées » auront joué dans la décision du souverain de quitter prochainement le trône, a jugé le ministre d’Etat Freddy Willockx (sp.a).

Celui qui était ministre des Pensions lors du décès du roi Baudouin en 1993 estime également que l’exemple récent de l’abdication de la reine Beatrix des Pays-Bas a pu peser dans la balance. « Je pense qu’il existe un respect général pour la décision du roi, vu son âge, sa santé et les circonstances privées », a-t-il commenté, évoquant la procédure judiciaire de recherche de paternité intentée par Delphine Boël. L’ancien ministre socialiste flamand reconnaît au roi Albert II un rôle « stabilisateur » sur le plan communautaire, surtout lors de la longue formation du gouvernement en 2010 et 2011. Quant au prince Philippe, appelé à reprendre le flambeau à moins d’un an des élections de 2014, « l’important est qu’il ait une année pour entrer dans la fonction ». L’ancien ministre CD&V Leo Delcroix juge lui aussi que l’âge, les circonstances de vie privée et les exemples extérieurs (Beatrix, pape) auront décidé le roi à abdiquer. Il a souligné le caractère jovial d’Albert II et son aisance à parler le néerlandais. Il voit un prince Philippe « prêt à reprendre le flambeau ». « Peut-être doit-il encore reprendre un peu de la spontanéité d’Albert ». « Ca n’aurait pas de sens de faire de Philippe un deuxième prince Charles qui sera probablement pensionné au moment où son tour arrivera ». (Belga)

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