Lors de l’étape du 12 mai, le champion du monde et ses coéquipiers de la Soudal Quickstep sont rentrés à l’hôtel dans un hélicoptère.
L’Union cycliste internationale (UCI) n’est pas restée sans réaction à l’emploi par Remco Evenepoel et ses équipiers de l’équipe Soudal-Quick Step d’un hélicoptère pour gagner leur hôtel vendredi à l’issue de la 7e étape du Giro qui arrivait au Gran Sasso d’Italia à 2100 mètres d’altitude. « L’UCI condamne fermement cette absence totale d’équité et d’égalité des chances qui sont des valeurs fondamentales du sport« .
« Certains coureurs ont utilisé un hélicoptère pour évacuer la zone d’arrivée au terme de l’étape », explique l’organe dirigeant du cyclisme mondial. « Cet avantage représente une absence totale d’équité sportive et contrevient aux dispositions règlementaires visant à offrir une égalité de traitement dans le transfert des équipes vers leurs hôtels ».
« En outre, l’usage d’un hélicoptère pour quelques coureurs contrevient aussi au principe de la minimisation de l’empreinte carbone rappelé dans le cahier des charges des organisateurs de l’UCI WorldTour. » Payé par l’équipe belge, l’hélicoptère a permis à Evenepoel et à ses équipiers Ilan van Wilder, Louis Vervaeke, Mattia Cattaneo et Jan Hirt de gagner du temps de récupération.
« Soucieuse de prévenir le développement de cette pratique, l’UCI prendra les mesures et les éventuelles sanctions nécessaires afin que de tels agissements ne puissent plus se reproduire à l’avenir », a encore fait savoir l’Union cycliste internationale. Espérons que l’affaire de l’hélicoptère ne soit pas un oiseau de mauvais augure pour Remco Evenepoel.