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Witsel : « Être dans la lumière ou non, ça m’est égal »

Depuis plusieurs années, le milieu de terrain liégeois a endossé un rôle dans l’ombre, où il est question d’équilibre, de positionnement et de récupération. Rencontre avec un incontournable du système de Roberto Martinez.

Axel Witsel à propos…

…de son association avec De Bruyne et du système de jeu : « Il a un rôle qui lui permet d’aller davantage vers l’avant que moi, je suis le plus défensif des deux. Il faut en tout cas qu’un de nous deux reste bien en position, sinon on laisse des boulevards derrière nous. C’est une question d’équilibre qui n’est pas évidente à respecter. Si le système est parfois trop offensif ?Non, même si c’est vrai qu’il y a beaucoup de joueurs à vocation offensive devant moi. On exploite nos qualités au maximum. On pourrait évidemment jouer avec davantage de joueurs avec un profil plus défensif. »

…de ce qui a changé en quatre ans : « L’expérience, ça fait beaucoup. On est tous plus forts qu’il y a quatre ans. Surtout dans la gestion d’un match. Contre le Panama, pendant 15-20 minutes, on sentait un peu de friction dans l’air, c’était le premier match, ça n’a rien de surprenant. Mais le stress était bien moins perceptible qu’il y a quatre ans quand on a joué l’Algérie. On est beaucoup plus patients, moins précipités dans le jeu aujourd’hui qu’il y a quatre ans. Et ça s’est vu face au Japon. Car on sait que le football, ça peut aller vite dans un sens comme dans l’autre. Les entrées au jeu de Marouane et de Nacer ont ramené un sérieux boost à l’équipe et élevé la dynamique de l’équipe. Je pense que s’il y avait eu les prolongations, on aurait également fait la différence car physiquement, on passait au-dessus dans les 20 dernières minutes. »

…de la mentalité de vainqueur du groupe : « À l’entraînement, que ce soit lors d’un exercice de passe, de possession de balle, ou un jeu où l’on doit toucher la barre, il y a toujours une forme de compétition entre nous. Et personne ne veut être le dernier. C’est toujours au travers de petits jeux, mais au final ça reste dans ta tête : je dois gagner, je dois gagner. Et sur le terrain, ça revient sans vraiment y penser. »

…de son rôle de l’ombre : « Que je sois dans la lumière ou pas, ça m’est égal. Le fait qu’on ne parle pas plus de Witsel, ça ne me fait rien. Aujourd’hui, j’ai un rôle qui est un peu plus dans l’ombre, je n’ai aucun souci avec ça. Du moment que le coach et les équipiers sont contents de moi, c’est tout ce qui m’importe. »

Par Thomas Bricmont et Peter T’Kint, en Russie

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