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« Si on me donne ma chance chez les Diables, je serai prêt »

Si Landry Dimata est devenu le symbole des errements de la politique sportive du Standard, il est surtout un joli coup de frais à notre Pro League. Rencontre avec un jeune attaquant belge dont on n’a pas fini de parler. Extraits.

Landry Dimata à propos…

… de sa jeunesse : « Mon père était diplomate mais depuis l’âge de 7 ans, je n’ai plus jamais eu de contact avec lui. J’ai donc grandi sans figure paternelle mais avec ma mère et mes quatre petites soeurs. Ça a parfois été compliqué. J’avais une jeunesse différente d’autres enfants. En quelque sorte, j’ai dû être l’homme de la famille et aussi un grand-frère pour mes quatre soeurs. Ça m’a responsabilisé. C’est aussi ce passé qui me permet d’être fort mentalement aujourd’hui. »

… de sa saison tonitruante : « Je savais que ça pouvait arriver car j’avais confiance en mes qualités. Je sais ce que je vaux mais il fallait encore le montrer sur le terrain. Mais quand tu réalises que ça s’est vraiment passé, tu te dis : ah oui quand même … Depuis que je suis revenu du stage hivernal, j’ai senti un changement. Sur le terrain, c’est différent, j’ai deux, voire trois hommes qui viennent sur moi quand j’ai le ballon et ils sont prêts à me déstabiliser. Mais c’est le jeu

… de son passage au Standard : « On me racontait que je n’avais pas le bon agent (son agent actuel est Didier Frenay, ndlr) pour réussir. J’ai aussi entendu que Yannick Ferrera ne me faisait pas confiance, et pourtant j’ai parlé avec lui cette saison après le match face à Malines et il m’a dit que la consigne venait d’au-dessus. J’ai aussi entendu la récente explication d’Olivier Renard à la télé ou celle de Daniel Van Buyten : les deux renvoyaient la faute vers le staff. Au final, ils disent un peu n’importe quoi, ça montre que ce club est un peu perdu. À la fin, je ne savais pas si je devais être fâché sur Yannick, Renard, Van Buyten ou le Président ».

… de son futur : « Tout ce que je peux dire, c’est que pour l’instant, il n’y a rien de

signé. Après l’émission La Tribune , j’ai reçu plein de messages. On a dit que le transfert était acté et que je partais pour 5 millions. Mais c’est faux. Je n’ai jamais rencontré la direction de Wolfsburg, je n’ai jamais visité ses installations. On verra en fin de saison. »

… des Diables Rouges : « De temps en temps, j’y pense car je sais qu’en foot, ça peut aller très très vite. En tout cas, si on me donne ma chance, je serai prêt. »

Par Thomas Bricmont

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Landry Dimata dans votre Sport/Foot Magazine

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