OH Louvain saison 2025-2026: la présentation

Enfin du spectacle à Den Dreef?

Sur ses 23 derniers matchs de phase classique joués sur sa superbe pelouse de Den Dreef, OHL n’a encaissé que 17 buts. Une statistique qui raconte à merveille le tempérament de ses deux derniers entraîneurs. Avec Oscar García puis Chris Coleman, le club louvaniste était une équipe solide, difficile à bouger, mais rarement inspirée offensivement. Une image de club dont on préfère lire les résultats que regarder les matchs, que les dirigeants ont décidé de changer.

Leur volte-face, accompagnée d’une volonté d’attirer un connaisseur du championnat, a installé l’ancien joueur local David Hubert sur le banc de la ville universitaire. L’ex-coach d’Anderlecht a déjà promis un football qui charme les spectateurs, et mis plus haut les curseurs de préparation physique et d’audace sans ballon. Des séances longues qui rappellent l’époque de Marc Brys, et un coaching bien plus actif que celui de ses deux prédécesseurs qui charme déjà les anciens du vestiaire.

Loin des rêves de top 3 exprimés voici quelques années, OHL aspire surtout à vivre une saison tranquille en se rapprochant du subtop de la hiérarchie nationale. Et veut surtout le faire avec, enfin, un peu de panache. Le moment est bien choisi, lors d’une saison où les risques de relégation s’annoncent réduits.

L’HOMME FORT | Gyorgy Csepregi

Quand le Louvain de Xavier Mercier et Thomas Henry l’avait mis dans la lumière en même temps que dans les petits papiers de Genk, Marc Brys avait négocié une prolongation de contrat assortie d’un pouvoir important sur le recrutement des Brabançons. Après lui, les CV ronflants d’Oscar Garcia et de Chris Coleman avaient suffi à leur donner une importance majeure dans la hiérarchie décisionnelle d’OHL.

Ce coach tout-puissant, Gyorgy Csepregi n’en voulait plus. Un an après son arrivée du Beerschot, où il avait réussi des miracles dans la construction de l’équipe, le directeur sportif des Louvanistes a choisi un jeune entraîneur ambitieux, mais avec lequel il a des affinités techniques et une relation plus saine. Parce que l’architecture du Louvain de demain doit passer entre ses mains.

L’OEIL DU RECRUTEUR | Abdoul Karim Traore

«OHL a réussi un joli coup en attirant un joueur qui était sur le radar de nombreux clubs. En Belgique, on parlait aussi de lui à Malines ou à Westerlo. Il faut dire que c’était difficile de passer à côté d’Abdoul Karim Traore si on scoutait le National. A Bourg-en-Bresse, il a fracassé les défenses adverses avec une puissance physique exceptionnelle pour un joueur né en 2007. Evidemment, à son âge, il a encore de grosses lacunes techniques et de compréhension du jeu, mais son profil peut déjà faire souffrir des défenseurs qui ne seraient pas préparés à subir ses assauts.»

EN COULISSES | L’exemple Banzuzi comme atout du mercato

Sur le très concurrentiel marché d’été, OHL peut désormais compter sur Ezechiel Banzuzi pour se distinguer. Autrefois courtisé par Anderlecht, qui voulait le faire passer par la case U23, le milieu de terrain néerlandais avait été convaincu de rejoindre Den Dreef par la perspective d’intégrer directement le noyau A. Vendu à Leipzig cet été contre seize millions d’euros, record du club louvaniste, Banzuzi servira à attirer des talents en leur promettant la perspective plus concrète d’une éclosion future. Dans les bureaux d’OHL, les présentations sont déjà prêtes.