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L’Europa League est trop longue!

Les saisons précédentes, on s’étonnait souvent de la réaction des clubs français qui luttaient toute une saison pour être européens puis négligeaient la C2.

Cette saison, cela vaut aussi pour les clubs belges. Christoph Daum, confronté à de nombreux blessés, s’était demandé s’il était opportun de jouer le match retour contre Hanovre à fond. Ce jeudi, et encore plus la semaine suivante, le dilemme risque de se poser aussi pour le Standard : faut-il à tout prix laisser de l’énergie dans une compétition qu’on n’a que très peu de chances de remporter, alors que les PO1 ne sont pas encore assurés ?

Il n’y a pas que les clubs belges qui se posent la question. Unai Emery, l’entraîneur de Valence, se la pose également : « On joue en Europa League jeudi ? Très bien. Mais l’essentiel est la 3e place, qui assure une participation directe à la Ligue des Champions. »

Thibaut Courtois avait tenu le même raisonnement : « Manchester City et Manchester United risquent de se retrouver sur la route de l’Atletico Madrid ? Je ne sais pas si ces deux géants privilégient l’Europa League. L’essentiel, c’est la Premier League et la Champions League ».

Que l’UEFA recrée vite une C3! Le niveau sera moindre, certes, mais au moins un club belge aura-t-il encore la possibilité de remporter une coupe européenne. Il n’y a aucune honte à avouer que le niveau de la C1 est trop élevé, tandis que la C2 oblige les clubs à emprunter un chemin interminable, en y laissant des forces.

On oublie que, dans les années 70 et 80, les clubs belges ne devaient jouer que huit matches pour se retrouver en finale. Et contre qui ? Zwickau, Wrexham, Borac Banja Luka ou Rapid Bucarest. Autrement dit, des clubs que l’on affronte aujourd’hui dans les tours préliminaires, et encore : à condition d’avoir de la chance au tirage ».

Daniel Devos, Sport/Foot Magazine

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