© BELGA

Le Standard joue les PO1 face à OHL

Ce dimanche, le Standard doit vaincre Louvain pour oublier la catastrophe de Hanovre et assurer sa qualification pour les play-offs 1.

Il faisait beau vendredi à l’Académie Robert Louis-Dreyfus : les rayons de soleil étaient les bienvenus pour soigner les bobos et les bleus au coeur, analyser les raisons de l’élimination en Europa League, à Hanovre, et préparer la visite de Louvain à Sclessin.

José Riga a beaucoup parlé à ses joueurs. Et c’était nécessaire car le Standard ne peut pas se permettre de passer à côté des Play-Offs 1. A deux matches de la fin de la phase classique du championnat, cinq équipes se disputent les trois derniers billets : Cercle de Bruges (46 points), Standard (45 points), Genk (43 points), Courtrai (43 points), et Lokeren (40 points). Les Rouches ne dépendent de personne mais on imagine la déception qui pourrait être la leur en cas de faux-pas face aux Louvanistes. Sera-ce un dimanche de joies ou de larmes ?

« Je m’attends à une réaction contre OHL », a déclaré José Riga. « La défense a été indiquée du doigt à Hanovre. C’est tout le collectif qui a flanché. Pourquoi avions-nous jusqu’à ce retour à Hanovre encaissé peu de buts en Europa League ? Pas seulement parce notre défense était à la hauteur, c’est tout le Standard qui défendait bien. A Hanovre, notre équipe était loin de son plus haut niveau européen, de ses limites. Certains ont été emportés par l’euphorie qui régnait autour de l’équipe. Le Standard a toujours réussi grâce à une formule très simple : commencer tranquillement et grandir au fil du match. A Hanovre, nous avons échoué collectivement. Cette saison, nous avons su réagir après chaque faux-pas. Ce sera encore le cas. »

Les Play-Offs sont désormais le seul univers des clubs belges qui, dit-on, manquent de leaders, de vainqueurs, etc. On peut y ajouter les stades. Les installations belges ne ressemblent à rien. Si les joueurs ne sont pas à la hauteur, on peut en dire de même pour les dirigeants, incapables d’ériger des stades modernes qui génèrent de nouveaux moyens financiers.

Pierre Bilic, Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire