Genk saison 2025-2026: la présentation

Genk peut-il jouer deux bonnes saisons d’affilée?

L’histoire se raconte comme un refrain. Elle dit que les Limbourgeois, au grand dam de leur responsable sportif Dimitri De Conde, peinent à s’installer durablement à proximité du sommet de la Pro League. Dernièrement, le parcours de Genk ressemble même à celui de Sisyphe: se rapprocher du haut du panier, notamment avec deux des trois dernières phases classiques conclues à la première place du classement, puis redescendre du trône lors des play-offs, et peiner à approcher le podium l’année suivante.

Dominateur l’an dernier, le Genk de Thorsten Fink devrait donc être à la peine cette année. Sauf que les coéquipiers de Bryan Heynen semblent désormais avoir un coup d’avance. Le départ attendu du buteur Tolu Arokodare devrait ouvrir les portes du onze de base au supersub coréen Hyeon-gyu Oh, déjà auteur de douze buts l’an dernier. Au milieu, l’aventure du phénomène Kostas Karetsas semble partie pour se prolonger d’un an, et c’est un Genk plutôt stable sans avoir un vestiaire rempli de joueurs frustrés par un transfert raté qui devrait se présenter sur la ligne de départ.

La recette semble être celle d’une année «paire» enfin réussie. Genk pourrait enchainer un deuxième podium de rang, et ainsi confirmer son statut de membre du top 3 national.

L’HOMME FORT | Dimitri De Conde

Quand il s’agit de classer les directeurs sportifs du championnat, ils sont nombreux à glisser en tête de liste le nom de Dimitri De Condé. L’ancien milieu de terrain s’est bâti une réputation sur sa capacité à dénicher des talents de la Scandinavie à l’Amérique du sud, mais surtout sur la faculté de son club à bien les revendre. Parce qu’à Genk plus qu’ailleurs, on sait mettre les joueurs offensifs -ceux qui partent pour des sommes à sept chiffres- en valeur.

Si les Limbourgeois sont une machine à faire briller les artistes, c’est aussi parce que leur «Head of Football» est un amoureux du jeu dominant et préfère parler vista que data. Genk n’est pas toujours régulier au classement, mais toujours bien classé dans la colonne des transferts sortants.

L’OEIL DU RECRUTEUR | Tobias Lawal

«Au vu de son style de jeu audacieux, Genk est l’un des clubs belges qui a le plus besoin d’un gardien capable de briller au-delà des arrêts qu’il réalise. Tobias Lawal a les atouts requis pour prendre le relais de Vandevoordt et Penders. Tout d’abord, parce que son jeu au pied est de qualité, marqué par un impressionnant sang-froid en possession. Ensuite, parce qu’il est capable de couvrir la profondeur loin de sa ligne de but grâce à un profil athlétique et une bonne lecture des trajectoires tout en étant dominant physiquement dans sa surface.»

EN COULISSES | La dernière étape du projet Karetsas

Lancé en play-offs à seize ans seulement, Kostas Karetsas trouvait à Genk ce que les décideurs sportifs limbourgeois lui avaient promis à son retour d’Anderlecht: un plan de développement taillé sur mesure, sans brûler les étapes ni griller son physique encore frêle. Devenu titulaire dans le Genk de Thorsten Fink la saison dernière, l’international grec entre dans la dernière phase de son projet au Racing: cette année, il est prévu qu’il devienne l’un des ténors du championnat avant de décrocher un grand transfert à l’été 2026. Voilà, du moins, pour la théorie.