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Diables Rouges : Fellaini-Defour-Witsel, le tiercé de Leekens

La ligne médiane des Diables Rouges changera de visage face à la Grèce. Place à l’entrejeu qui a fait les beaux jours du Standard : Marouane Fellaini, Steven Defour et Axel Witsel.

Le match amical de ce mercredi soir marque le début de la campagne de préparation pour la Coupe du Monde 2014. Le chemin sera long, difficile et il est temps de prendre des décisions en vue de ces épreuves. Et c’est pour cela que le coach fédéral a revu l’organisation de sa ligne médiane.

Timmy Simons fait encore partie de l’effectif mais il est temps de lui donner un coup de jeune. Et cette expression est même relative car le trio Fellaini-Defour-Witsel, qui fit les beaux jours du Standard, a désormais pas mal de planche. Il est grand temps de lui confier les clefs de ligne médiane.

Fellaini respire la confiance, comme d’habitude. Le travail n’a jamais effrayé la tour d’Everton. Witsel brille à Benfica et le coach grec a été élogieux à son propos. Santos a souvent suivi le Standard, notamment lors de la dernière finale de Coupe de Belgique car « Sergio Conceiçao a été mon joueur durant des années. » Defour fait moins parler de lui mais il affiche les traits de l’athlète en forme. Il se sent bien à Porto et vient d’y acheter l’appartement de Conceiçao qui coache avec succès dans le sud du pays.

« Il y a du talent dans cet effectif mais il manque parfois de ruse et d’intelligence », note Georges Grün (RTL-TVI) présent en Crète avec son compère Luc Matton. Le trio de la ligne médiane a acquis du vécu international : c’est le moment ou jamais de le prouver face à une excellente équipe nationale grecque qualifiée pour l’Euro 2012.

« On a un effectif pour 10 ans », constate Kompany, impressionnant de calme. Dix ans ? Non, c’est faux : les Diables Rouges, Leekens en tête, n’ont plus l’excuse de la jeunesse ou des essais. C’est maintenant que les Diables Rouges doivent démontrer ce qu’ils ont dans le ventre.

Une prestation en demi-teinte face à la Grèce, où Mirallas jouit d’une belle popularité, plomberait le regain d’optimisme que dégagent les Diables Rouges. Même si la Coupe du Monde 2014 est loin, Grèce-Belgique constitue une mise à feu à ne pas rater.

Pierre Bilic, Sport/Foot Magazine

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