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Anderlecht : quelle sanction pour Lucas Biglia ?

Bruno Govers

Selon toute vraisemblance, Lucas Biglia devrait revenir cette semaine (ce mardi ?) en Belgique après une éclipse d’un mois due à un prétendu problème de migraine. Une excuse sans doute fallacieuse, motivée essentiellement par l’envie du joueur anderlechtois d’émigrer sous d’autres cieux. Comme soeur Anne, l’Argentin n’a malheureusement rien vu venir du côté des clubs intéressés et tout porte donc à croire qu’il rentrera sous peu au Sporting la tête basse.

A quelle sanction peut-il dès lors s’attendre de la part de son employeur ? La logique voudrait qu’il soit mis à l’amende, privé de son rôle de capitaine d’équipe et rétrogradé durant quelque temps dans le noyau B. Mais il n’est pas sûr du tout qu’on en arrivera à ces mesures du côté du Parc Astrid.

C’est que, malgré un noyau pléthorique, les Mauves ne disposent pas d’une véritable solution de rechange pour le poste de demi récupérateur occupé par l’ancien footballeur d’Independiente. Le Brésilien Kanu a été titularisé à cette place mercredi passé, face à Gand, en coupe de Belgique, mais il n’a pas l’étoffe pour s’y tirer habilement d’affaire. Le seul autre à pouvoir s’y illustrer est Cheikhou Kouyaté. Mais le Sénégalais a trouvé ses marques au stoppeur et ne tient pas à jouer les dépanneurs au milieu.

Comme le club joue gros jeu en championnat cette saison, vu que la première place sera automatiquement synonyme, cette saison, de participation à la phase des poules de la Ligue des Champions, le RSCA voudra probablement récupérer au plus tôt son enfant prodig(u)e. Une sanction financière assortie d’un retrait du brassard devrait faire l’affaire. Le tout accompagné sans doute de la garantie, pour le Sud-Américain, qu’on ne le retiendra plus l’été prochain, quand le titre sera dans la poche.

A ce moment-là, assuré de palper une quinzaine de millions d’euros en Ligue des Champions, il y a de fortes chances que le club bruxellois revoie à la baisse ses exigences quant au départ de son joueur. Celles-ci sont toujours de l’ordre de 8 millions d’euros actuellement.

Bruno Govers

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