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Alexis Saelemaekers: « Zlatan, quand il parle, tu écoutes et tu appliques »

Sport/Foot Magazine a rencontré un ancien Anderlechtois épanoui sous la légendaire vareuse de l’AC Milan. Entretien avec Alexis Saelemaekers à découvrir dans notre numéro du mercredi 16 septembre.

Saelemaekers à propos de sa relation avec Kompany : « Vincent, c’est quelqu’un de déterminé. Quand il est arrivé, je crois qu’il cherchait sa tactique et, visiblement, je n’entrais pas dans ses plans au début. C’était peut-être aussi une façon pour lui d’affirmer son autorité, mais ça m’a surtout permis de comprendre qu’il fallait que je bosse deux fois plus à l’entraînement. Je dois dire qu’il m’a toujours soutenu. Il n’arrêtait d’ailleurs pas de me dire que j’allais finir par recevoir ma chance, tout en étant aussi très clair avec moi sur certaines choses. En fait, je crois que ça lui a certainement permis de voir quelle était ma vraie force de caractère. C’est facile d’être bon quand tout va bien. »

Saelemaekers à propos d’Ibrahimovic : « Zlatan, quand il parle, tu écoutes et tu appliques. Je ne suis pas comme ça (rires). Zlatan, il est avec nous comme il est avec les médias. C’est un gars sans filtre. Le genre de type où quand tu vas lui parler, tu réfléchis à deux fois à ce que tu vas lui dire. Parce que si tu lui balances une connerie, il ne va pas hésiter à te remballer. Mais en dehors de ça, il est ouvert et pas toujours braqué. Mais bon, voilà, c’est le patron du vestiaire. Et je n’ai forcément pas la même relation avec lui qu’avec un mec comme Hakan Çalhanoglu. Lui, c’est mon gars sûr. »

Saelemaekers à propos de son pote Sambi Lokonga : « Ce n’est pas évident pour lui. Albert le sait, je suis passé par où il en est aujourd’hui. Il doit continuer de bosser. Notre séparation, ça a été comme une rupture amicale pour nous deux. Ça peut paraître bête, mais ça a été dur à vivre. Surtout pour lui, qui restait à quai alors que je partais. Aujourd’hui, il me dit que dans le vestiaire, il est tout seul, qu’il ne parle plus avec personne, que c’est compliqué… Évidemment, ça ne l’aide pas, mais c’est la vie, c’est un passage. Sa chance, il sait qu’il la recevra encore et qu’il devra la saisir à ce moment-là. De toute façon, ce n’est pas nouveau : quand un club tourne moins bien, ça se ressent dans les prestations individuelles de chacun. On perd tous un peu de nos qualités dans ces cas-là. Sambi et Yari connaissent ça actuellement. Ce que fait le coach Kompany en les mettant sur le banc, c’est pour les faire réagir. »

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