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Rasmussen confie avoir appris à des coureurs à « utiliser l’EPO et le synatchen »

L’ancien coureur danois, Michael Rasmussen a dévoilé de nouveaux aspects des pratiques de dopage dans le peloton chargeant plusieurs autres coureurs danois dans son livre biographique, « Gul Feber » (la fièvre jaune) à paraître lundi.

Rasmussen dénonce aussi le Canadien Ryder Hesjedal, vainqueur du Giro l’an dernier.

Michael Rasmussen décrit notamment comment il a été initié à la prise de synachten, une forme de cortisone, par l’ancien coureur danois Rolf Sorensen, assurant aussi que l’ancien patron de CSC-Tiscali, Bjarne Riis, était bien au courant de ce qui se passait dans son équipe.

Plusieurs extraits ont été publiés par différents médias danois mercredi. Rasmussen y explique qu’en 2002, lors du Giro qu’il disputait sous les couleurs de CSC-Tiscali, Riis était présent dans la chambre lorsque le médecin lui a fait une injection de synachten. Riis n’a pas voulu faire de commentaires.

Frank Hoj a démenti lui les accusations de Rasmussen expliquant qu’il avait reçu une ampoule de cortisone lors des JO d’Athènes en 2004. Michael Rasmussen dénonce aussi le Canadien Ryder Hesjedal, vainqueur du Giro en 2012. Rasmussen assure lui avoir appris comment utiliser de l’EPO lorsqu’il roulait encore en mountainbike en 2003. Avec ses compatriotes Seamus McGrath et Chris Sheppard, Hesjedal voulait absolument aller aux jeux d’Athènes. « Ils sont restés 2 semaines chez moi dans les Dolomites », raconte Rasmussen. « Je leur ai montré comment utilier l’EPO et le synatchen ».

Michael Rasmussen a reconnu avoir eu recours au dopage durant 12 ans lors de sa carrière, passée notamment par Rabobank.

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