
S’investir à 100%
Ce soir, Vincent Kompany sera mis à l’honneur pour ses 11 ans de fidèles services à Manchester City. Certains joueurs et autres invités viendront de loin pour assister au testimonial de l’actuel joueur-manager d’Anderlecht. Quel impact Kompany a-t-il eu en Angleterre et dans quelle mesure était-il déjà un entraîneur ?
Roberto Martínez s’en souvient encore comme si c’était hier. La Belgique préparait son quart de finale contre le Brésil à la Coupe du monde de l’an passé, lorsque le sélectionneur a réuni tout le monde pour discuter des phases arrêtées. Tout le monde ? Enfin, pas vraiment : il manquait quelqu’un.
Fait exceptionnel, Vincent Kompany s’était endormi et avait ainsi loupé les instructions de Martínez et de son adjoint Thierry Henry. Le défenseur avait, semble-t-il, avalé une pilule qui devait l’aider à passer une bonne nuit réparatrice. » Il n’avait pas pu fermer l’oeil la nuit précédente « , a expliqué Martínez au Daily Mail.
Auparavant, Kompany n’avait jamais loupé un exposé tactique. Lorsqu’il s’est réveillé, le numéro 4 est allé trouver les deux hommes pour qu’ils lui expliquent ce qui avait été dit. Kompany a alors lui-même avancé une suggestion tactique qui s’est révélée déterminante dans la victoire des Diables Rouges.
Juste avant la Coupe du monde, le sélectionneur brésilien Tite avait effectivement effectué une visite à Manchester City et Kompany était persuadé que, sur les corners, il s’inspirerait de la stratégie défensive de City. Des informations cruciales, on a pu s’en rendre compte.
Martínez : » Le Brésil défendait d’une manière que Kompany connaissait sur le bout des doigts et dont il connaissait aussi le point faible. C’est ce qui lui a donné l’idée de s’immiscer parmi le paquet de gens massés au premier poteau sur corner. »
Et, de fait : à la 13e minute, lorsque Nacer Chadli a botté un corner, Kompany savait exactement ce qu’il devait faire. Il s’est précipité devant deux adversaires au premier poteau et son coup de tête a terminé sa course dans les filets brésiliens via Fernandinho : 1-0.
Coach avant la lettre
Cet épisode démontre que Kompany était déjà capable de se glisser dans la peau d’un coach alors qu’on lui demandait simplement d’accomplir sa tâche comme joueur. C’était le résultat de toutes les observations et analyses qu’il avait réalisées quotidiennement sur les terrains d’entraînement.
Et même lorsqu’il n’était pas en état de jouer, il était quand même souvent présent pour donner l’inspiration, explique le défenseur français Bacary Sagna en évoquant la saison 2016/17 durant laquelle il a joué avec Vince the Prince à Manchester City.
» Lorsqu’une blessure l’empêchait de tenir sa place, il venait quand même aux entraînements pour écouter ce qu’il se disait. » C’est ce comportement qui a fait prendre conscience à Sagna, aujourd’hui actif à l’Impact de Montréal au Canada, que Kompany était prédisposé au métier d’entraîneur.
» Je n’ai pas été surpris en apprenant qu’il allait devenir joueur-manager à Anderlecht. Certaines personnes peuvent penser qu’il est trop jeune, mais l’âge n’est pas un problème lorsqu’on a la bonne attitude. Il n’a pas son pareil pour motiver les gens et il essaie toujours de montrer lui-même l’exemple. Il est prêt pour ce job, d’autant qu’il a évolué, très jeune, sous la direction de grands entraîneurs. Il échangeait déjà beaucoup avec Pep Guardiola. »
Sagna s’entendait bien avec Kompany et parle de lui comme d’une personne engagée. » En dehors du terrain, il aime plaisanter, mais on peut aussi discuter très sérieusement avec lui. C’est un homme intelligent. Il est l’un des rares joueurs à avoir étudié pendant sa carrière. Il a suivi un MBA ( Master of Business Administration, ndlr), et pour combiner sport et études, il faut être capable de très bien s’organiser.
Il m’a posé des questions pour un projet à son université. Il voulait savoir ce qu’il se passait dans la tête d’un footballeur et comment les joueurs réagissaient à certaines situations. Il a réalisé une étude à ce sujet et je pense que les résultats lui sont très utiles aujourd’hui. »
Le brassard comme cadeau
Durant toute sa carrière, Kompany a été à l’origine de différentes initiatives. Et même juste après son arrivée à Anderlecht, il a trouvé le temps pour lancer un nouveau projet. Il a discuté avec un éditeur pour coucher sur papier sa dernière saison à Manchester City, dans un livre où il évoquerait la façon dont il a conquis quatre trophées avec le club anglais en tant que capitaine.
Tout en préparant la saison actuelle, il a revisité la saison précédente avec le journaliste sportif anglais Ian Cheeseman. Même s’il n’avait pas beaucoup de temps, l’écrivain explique que Kompany s’est également pleinement investi dans ce projet. » Pour les besoins du livre, je me suis rendu à Venlo aux Pays-Bas, où Anderlecht était en stage. J’y suis resté une semaine et j’ai passé quelques soirées avec Vincent. Il était clair qu’il voulait me confier certaines choses. »
Cette confiance mutuelle s’était établie au cours des 11 années précédentes, durant lesquelles Cheeseman s’est régulièrement entretenu avec Kompany pour le compte de la BBC et de certains programmes auto-produits. Ils ont construit une bonne relation de travail qui, à un moment donné, s’est concrétisée.
» En 2012, après que City a conquis le titre dans les dernières secondes, je suis resté dans le stade longtemps après le coup de sifflet final. Tout le monde était presque parti lorsque j’ai aperçu Vincent sur le terrain avec sa petite fille. Je me suis approché de lui pour le féliciter et c’est alors qu’il m’a donné son brassard de capitaine. Ça a été un moment très particulier pour moi. »
S’il est journaliste, Cheeseman est aussi un fan du club et membre de la communauté. Il pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles Kompany a choisi de faire ce livre avec lui. » Vincent lui-même se considère comme un Manc, sa femme est originaire de la ville et je pense que ça lui plaisait de faire le livre avec quelqu’un qui provenait du même environnement. Car il aurait aussi pu choisir un écrivain qui avait déjà écrit bien plus de livres que moi. »
Premier contact avec Arnesen
Lorsque les deux hommes se sont réunis en juillet, il n’y avait plus de temps à perdre. Cheeseman avait en effet reçu pour mission de terminer l’ouvrage en trois semaines. » Une heure à peine après être arrivé à l’hôtel, j’étais déjà à table avec lui. On a eu une brève discussion, mais j’ai rapidement compris que le temps était compté et j’ai donc directement commencé à poser des questions pour le livre.
Ce soir-là, on a parlé pendant une heure, et après ça, je me suis directement rendu dans ma chambre pour commencer à écrire. Le lendemain, on s’est revu vers 19 heures. Et après, j’ai continué moi-même jusqu’à une heure du matin. En dehors des entretiens, je ne quittais ma chambre que pour déjeuner et dîner. En trois semaines, je devais en effet pondre 50.000 mots. »
Finalement, les deux hommes se sont entretenus à trois reprises pendant cette semaine, mais lorsqu’il est rentré à Manchester, Cheeseman s’est rendu compte qu’il n’avait pas assez de matériel. » Je devais encore lui poser certaines questions sur son but contre Leicester et sur son passage à Anderlecht. Au bout du compte, je lui ai encore parlé deux heures au téléphone et encore une demi-heure plus tard. »
Après cela, il a dû se débrouiller. Du début à la fin, tout le projet aura duré cinq semaines. Le livre sortira le 14 novembre. En plus de tous les moments cruciaux de la saison de Manchester City, Kompany évoque aussi son choix de relever le défi d’Anderlecht. Même si Cheeseman ne peut pas révéler les détails, il consent à lever un coin du voile.
» Je pense que le premier contact a été établi par Frank Arnesen durant une période réservée à l’équipe nationale. Arnesen voulait lui demander son avis sur Anderlecht, sur ce qui n’allait pas. » Puis, le temps a passé, et en fin de saison, tout s’est accéléré, lorsque Kompany a envoyé personnellement un message à Marc Coucke en précisant qu’il acceptait la proposition de devenir joueur-manager. Il a officialisé la nouvelle au lendemain de la victoire de City en FA Cup.
Professeur Guardiola
Ce dimanche 19 mai, la nouvelle en a surpris plus d’un. Dont Jan Vertonghen qui, peu de temps après, a confié son étonnement à Sport/Foot Magazine. » Je n’en ai pas cru mes oreilles. Je pensais qu’il avait quelques bonnes propositions en dehors de l’Angleterre, mais en apprenant qu’il avait finalement opté pour Anderlecht, je suis resté bouche bée.
Je savais que c’était dans un coin dans sa tête, mas j’étais à cent lieues d’imaginer qu’il mettrait déjà son projet à exécution maintenant. Il m’a expliqué que c’était une occasion unique pour lui de retrouver le club de son coeur et de sa famille. »
Dans sa lettre ouverte sur Facebook, Kompany a révélé qu’il espérait faire jouer Anderlecht de la même manière qu’il avait lui-même joué à City sous Guardiola. Plus tôt, il avait déjà expliqué à Sky Sports ce qui était, selon lui, la force du coach catalan.
» C est un très bon professeur. Un entraîneur doit se comporter comme un enseignant, quel que soit le niveau des joueurs. Parfois, il peut sembler évident que les meilleurs joueurs du monde savent forcément ce qu’ils doivent faire, mais rien n’est moins vrai. »
L’entraîneur et le joueur partagent une passion commune, mais cela aurait tout aussi bien pu ne pas déboucher sur une collaboration. Avant que Guardiola n’atterrisse à Manchester durant l’été 2016, des rumeurs circulaient en effet selon lesquelles Kompany devrait laisser la place à des joueurs plus jeunes.
Une blessure encourue contre le Real Madrid à la fin de cette saison-là a compliqué les choses. Sagna s’en souvient. » Guardiola s’est rendu compte que Vincent se blessait régulièrement et qu’il ne rajeunissait pas. Le manager a peut-être envisagé de rajeunir les cadres. Mais, en fin de compte, Vinnie a démontré qu’il pouvait encore être d’une grande utilité. »
Six trophées en trois ans
Kompany a donc été conservé, et même si sa première saison sous Guardiola a été émaillée par les blessures, les deux hommes ont conquis six trophées en trois ans. Le défenseur y a puisé l’inspiration pour le futur. Kompany a déclaré que, lorsqu’il jouait au football sous Guardiola, il avait l’impression de retourner sur les bancs de l’école. On pourrait se demander si Kompany demande toujours conseil au Catalan, maintenant qu’il est lui-même à la tête d’Anderlecht.
Fin août, Guardiola a répondu à cette question. » Je lui ai parlé après son premier match dans le championnat de Belgique et il était très heureux de m’entendre. » Guardiola insiste sur le fait que Kompany n’a pas besoin de ses conseils. » Non, il sait exactement quel conseil je vais lui prodiguer. »
Et il ajoute, en plaisantant : » S’il avait dix De Bruyne ou dix Messi à sa disposition, il serait un manager fantastique ( il rit). Mais, sérieusement : il est important de faire preuve de patience. Cette patience, on me l’a accordée, et on la lui accordera sans doute aussi. Je suis parti de quatrième division, et après cela, j’ai eu la chance de pouvoir diriger une équipe fantastique. Le football est fait de hauts et de bas.
J’ai toujours dit que, lorsqu’on connaît un début difficile mais qu’on continue à travailler d’arrache-pied, tout finit toujours par rentrer dans l’ordre. Il a la personnalité qui convient et il comprend le football : comme joueur, il comprenait déjà tout ce qu’il se passait sur le terrain, et lorsqu’on se trouve en dehors du terrain, c’est plus facile de lire le jeu. That’s all. »
Guardiola a fait lui-même l’expérience d’un début difficile lorsqu’il a commencé à Manchester City. En championnat, l’équipe ne convainquait pas, et en Ligue des Champions, elle a été éliminée en huitièmes de finale. Comme c’est le cas à Anderlecht aujourd’hui, les joueurs de Manchester City donnaient l’impression de devoir s’habituer à la manière de jouer. Guardiola est toujours resté fidèle à sa philosophie et il a reconnu ouvertement que cela aurait pu lui coûter sa place si les résultats ne s’amélioraient pas.
Sans langue de bois
Cheeseman s’en souvient très bien. » Cette première saison n’a pas été facile. Il n’a remporté aucun trophée, et je me souviens d’une défaite 4-0 à Everton et d’une autre défaite 4-2 à Leicester. En Angleterre, beaucoup de gens se disaient : Ici, ce n’est pas Barcelone ou le Bayern Munich, le système de jeu qu’il préconise ne fonctionne pas en Premier League. C’était facile à dire à l’époque, mais aujourd’hui tout fonctionne parfaitement. Espérons qu’Anderlecht donnera également du temps à Kompany. »
Guardiola sait qu’en football, on s’intéresse énormément au court terme. » Dans le monde actuel, les managers doivent obtenir des résultats, ils doivent toujours gagner. Mais je pense que les gens d’Anderlecht connaissent bien Kompany, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils l’ont engagé. Je sais qu’il va s’investir à 100%. Je me souviens de la manière dont il étudiait ses adversaires directs. Il se sent très concerné et veut savoir pourquoi les résultats sont ce qu’ils sont. Parfois il faut du temps pour toucher au but, mais je suis certain que si on lui donne ce temps, il réussira. »
Quoi qu’il en soit, Kompany est désormais confronté à d’autres mécanismes qu’autrefois. Sagna en est conscient. » Ce n’est pas facile de passer du jour au lendemain du rôle de joueur au rôle de manager. Un joueur réfléchit comme un joueur, un manager c’est différent. J’ai eu l’occasion de jouer avec Thierry Henry en équipe de France. Ses idées tactiques étaient fantastiques, mais c’est tout un art de les transmettre à ses joueurs. Un coach doit savoir ce qu’il se passe dans la tête des joueurs et être capable de se mettre à leur place. C’est d’autant plus compliqué lorsque ces joueurs n’ont pas le même niveau que celui qui était le vôtre. »
Mais, qu’il s’agisse d’un match de football ou de l’écriture d’un livre, Kompany s’investit toujours à 100%, selon Cheeseman. Il s’en est rendu compte lorsqu’il interviewait Kompany en tant que journaliste à Manchester City. » Je me souviens que l’attaché de presse m’avait autorisé à parler à Kompany, mais avant de m’adresser la parole, Vincent a d’abord pris un bain glacé. Cela m’a obligé à attendre, mais lorsqu’il est sorti du bain, il n’a pas tenu la langue de bois habituelle. Je me souviens aussi d’un jour où il voulait regarder un match de la Coupe du monde de rugby. J’ai patienté durant une heure et demie, mais lorsqu’il est enfin arrivé, il s’est pleinement concentré sur les questions que je lui posais. Il s’est excusé pour l’attente qu’il m’avait occasionnée, mais m’a accordé une très bonne interview. Comme une sorte de compensation. »
Un leader naturel
Sagna reconnaît en Kompany l’image de quelqu’un qui se donne toujours à fond. » Ce n’est pas pour rien qu’il était notre capitaine. C’est un leader naturel. Et en défense, sa présence était une grande différence. J’ai joué avec et contre lui. Dans ce dernier cas, c’était lorsque je jouais pour Arsenal. Cela fait peur, lorsqu’on doit jouer contre lui. ( il rit) Il ne s’accorde aucun répit, pas même à l’entraînement. Ce n’est pas un hasard si c’est lui qui a inscrit ce fameux but contre Leicester. Cela ne pouvait être que lui. »
Ce but contre Leicester fait l’objet d’une longue analyse dans le livre. Mais, selon Cheeseman, l’apport de Kompany a été crucial à d’autres moments de la saison, y compris en dehors du terrain. » Il m’a parlé d’un discours qu’il avait tenu après la défaite contre Newcastle, fin janvier ( à ce moment-là, C ity avait perdu sept points de plus que Liverpool, ndlr).
Lui-même n’avait pas disputé ce match-là, mais lorsque les autres joueurs se sont rassemblés pour l’entraînement le lendemain, il leur a adressé la parole pour les encourager. Il leur a fait comprendre que le titre n’était pas perdu avec cette défaite et qu’ils devaient continuer à tout donner. »
Kompany a souvent su inspirer son équipe à des moments importants. » En 2012, ils avaient perdu 1-0 à Arsenal et pensaient aussi qu’ils pouvaient faire une croix sur le titre. Là aussi, Kompany a prononcé un discours dans le vestiaire. »
Si l’on en croit Sagna, Kompany parlait continuellement à l’équipe. » Il prenait la parole avant chaque match, même lorsqu’il ne jouait pas. J’étais toujours impressionné par son niveau d’anglais. Ses discours étaient pleins de signification. Parler c’est une chose, mais faire passer un message en est une autre. Demander l’attention de joueurs qui ont tous leur ego, ce n’est pas simple. »
Le plus grand
Kompany a eu un grand impact sur Manchester City, sur et en dehors du terrain. Peut-il être considéré comme le plus grand joueur de l’histoire du club ? Si quelqu’un est bien placé pour répondre à cette question, c’est Cheeseman. Il n’a loupé que dix rencontres officielles du club depuis 1977. Le journaliste cite d’abord d’autres joueurs avant de retomber sur Kompany.
» Ces dernières années surtout, de nombreux grands joueurs ont porté le maillot du club : David Silva, Sergio Agüero et Yaya Touré figurent également parmi mes préférés. Me demander de faire un choix parmi tous ceux-là, cela équivaut presque à me demander de choisir parmi mes enfants. Mais, au bout du compte, je pense quand même que Kompany est le héros absolu de l’équipe.
Par la manière dont il s’adressait à ses coéquipiers, par la manière dont il représentait le club sur et en dehors du terrain, pour son but contre Leicester, pour son coup de tête contre Man United en 2012… Tout cela fait de Kompany de le plus grand. »
Bacary Sagna : » Kompany aurait pu arranger quelque chose pour moi à Anderlecht »
L’été dernier, le journaliste Ian Cheeseman a écrit un livre sur la dernière saison de Vincent Kompany à Manchester City. Il sortira en novembre. Dans cet ouvrage, il n’y a pas que l’actuel joueur-manager d’Anderlecht qui prend la parole. D’autres joueurs témoignent également de leur respect envers le défenseur. Parmi eux, Kevin de Bruyne, dont les propos serviront sans doute de préface. Il a notamment raconté une anecdote.
» De Bruyne révèle que Vincent lui avait dit qu’il serait le bienvenu à Anderlecht, le jour où il décidait de quitter City. Kevin lui a répondu en riant qu’il aurait certainement autre chose à faire. »
Bacary Sagna explique qu’avec l’aide de Kompany, il aurait également pu jouer pour le Sporting du Parc Astrid à un autre stade de sa carrière. Lorsque son contrat avec Manchester City était arrivé à échéance en 2017, il s’est retrouvé un moment sans club et Kompany a essayé de l’aider.
» Il a essayé de me persuader qu’Anderlecht pouvait être un bon club pour moi. Il fut l’une des personnes qui m’ont contacté à l’époque. J’avais d’autres ambitions, mais je suis persuadé que quelques coups de téléphone de sa part auraient permis de tout régler. »
Sagna s’est alors rendu compte à quel point le lien entre Kompany et le club bruxellois était fort. » C’est véritablement le club de son coeur. Au fond de lui-même, il s’était déjà persuadé qu’il retournerait chez les Mauves au terme de sa carrière à City. En dehors du terrain, c’est un gentleman. Il aime réaliser des bonnes oeuvres et aider les autres. »
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