Stephane Vande Velde
Peeters et De Boeck ou quand la relève a pris des claques
Les jeunes coaches belges tardent à prendre la place des Broos ou Leekens.
Par Stéphane Vande Velde
Cela fait quelques années qu’on parle du travail et de la relève au niveau des entraîneurs. Trois ans qu’on loue les résultats du petit Cercle de Bruges, emmené par Glen De Boeck puis Bob Peeters. Ceux de Peter Maes, à Malines puis à Lokeren. Même ceux d’Hein Van Haezebrouck à Courtrai.
Cette saison, des pointures ont disparu. Hugo Broos, Georges Leekens ou Jacky Mathijssen qui animaient les conférences de presse d’après-match depuis des décennies, ont rendu leur tablier, laissant la place à des coaches étrangers ou à la jeune garde, qui a bien appris à se positionner dans le carrousel des entraîneurs suivant l’exemple des anciens.
Pourtant, cette relève a-t-elle le niveau et va-t-elle durer ? La question peut se poser. Glen De Boeck s’est ramassé aux Pays-Bas après s’être fait limoger au Cercle. Désormais, il doit se contenter des promus où il joue déjà sa dernière carte. Alors au sommet de sa gloire au Cercle, il était cité comme futur entraîneur d’Anderlecht. La roue tourne vite.
Bob Peeters s’est relevé de son licenciement au Cercle en rebondissant à la Gantoise. Celui qui multipliait les interviews pour expliquer sa méthode la saison passée, n’a pourtant pas encore gagné une rencontre cette saison.
Quant à Peter Maes, il tarde à trouver de l’embauche dans un club du top. Les dirigeants des grands clubs se demandent, à juste titre, si sa méthode très dure fonctionnerait avec des stars. Et ce malgré des résultats probants à Malines, et une Coupe de Belgique à Lokeren.
L’avenir nous dira si ces coaches feront la carrière qu’on leur prédit, marchant sur les traces de leur glorieux aînés. Mais à l’instar de Peeters et de De Boeck, la relève a pris des claques et a appris la dure loi du métier d’entraîneur. Que tu sois bon ou pas, tu fais des résultats ou tu dégages.
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