Nordin Jbari :  » A terme, je veux entraîner « 

Voici comme l’ex-attaquant jongle avec Belgacom et AB3, son business avec le Maroc et l’idée de retrouver le terrain…

C’est drôle : avec Marc Delire et Benoît Thans, vous reformez sur AB3 la même équipe qu’à Belgacom !

J’ai été contacté par Philippe Zrihen, le patron d’ AB3, et il m’a expliqué qu’il avait vraiment envie de travailler avec moi. J’ai accepté car c’est dans la continuité de ce que je fais à Belgacom. Je crois que mon ton lui a plu. Je n’hésite pas à me mouiller, en jugeant les joueurs et la tactique sans jamais viser l’homme. Et cela ne m’empêche pas d’entretenir de bons rapports avec les clubs belges.

Marc Delire disait récemment qu’Anderlecht ou le Standard en Europa League, c’est plus fort pour le public francophone que Genk en Champions League. Vous partagez cet avis ?

Oui, même si la Champions League reste le tournoi suprême, en tant que Belge, on doit se réjouir que nos clubs soient tous qualifiés !

Après la redistribution des droits télés du foot belge, vous aviez dit avoir l’impression d’avoir perdu votre job chez Belgacom.

J’ai été pollué par les mauvaises infos qui disaient que Belgacom n’aurait plus d’affiche. Même si on a moins souvent Anderlecht, le Standard ou Bruges, Belgacom reste dans le coup et a obtenu les droits du championnat portugais. Beaucoup de personnes dépréciaient cette compétition mais elles ont changé d’avis depuis que Steven Defour, Eliaquim Mangala et Axel Witsel s’y produisent. Je comprends certaines déceptions mais le produit reste intéressant et Belgacom ne va pas en rester là.

Vous n’avez pas été tenté d’aller voir ailleurs, comme Bertrand Crasson ?

Quand Belgacom t’appelle pour te demander de rester, tu ne peux que répondre positivement. C’est très pro. On est traité comme des princes. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir d’autres activités. Actuellement, je travaille pour le ministre des Sports marocain, Moncef Belkhayat. Le Maroc va organiser la Coupe d’Afrique des Nations en 2015 et le boulot ne manque pas : création de terrains synthétiques, promotion des stades à Marrakech et à Tanger,… Je partage mon temps entre le Maroc et la Belgique.

Pas envie de replonger dans le milieu ? Comme entraîneur ?

J’ai l’énergie et l’ambition. J’entame ma troisième année pour obtenir mon diplôme. En Belgique, c’est difficile de se faire une place. Des clubs discutent avec toi puis te disent :  » Tu n’as pas d’expérience.  » Mais si on ne me donne pas ma chance, l’expérience ne viendra jamais ! J’aimerais commencer comme entraîneur des espoirs en D1 ou conseiller spécifique des attaquants. Mais les dirigeants n’ont pas encore compris l’intérêt de ce type de tâche.

PAR SIMON BARZYCZAK

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