
Ligue 1
Commencée le week-end dernier, la Ligue 1 version 2022-2023 aboutira-t-elle encore à un titre du PSG comme lors de huit des dix dernières saisons?
1 Têtes connues
Avec les arrivées de Chancel Mbemba (ex-Anderlecht) à Marseille, de Loïs Openda (ex-Club Bruges) au RC Lens, d’Arthur Theate (ex-Ostende) au Stade Rennais ou encore de Noah Fadiga (ex-Club Bruges), fiston de Khalilou, à Brest, les amateurs du championnat de Belgique retrouvent des noms familiers en Ligue 1 cette saison. Ce ne sont évidemment pas les seuls: au total plus d’une trentaine de joueurs passés par la Jupiler Pro League sont actuellement actifs au plus haut niveau chez nos voisins d’Outre-Quiévrain. Parmi eux, d’anciens joueurs de pointe chez nous comme Krépin Diatta (AS Monaco), Jérémy Doku (Stade Rennais), Dante (OGC Nice), Jonathan David (LOSC) ou Matz Sels (RC Strasbourg), mais également des footballeurs moins marquants. Qui se souvient d’Erik Palmer-Brown (Troyes, ex-Courtrai), d’Edon Zhegrova (LOSC, ex-Genk) ou de Jean-Charles Castelletto (FC Nantes, ex-Club Bruges)? C’est en Champagne, au Stade de Reims, qu’on retrouve le plus de Belgicains (huit): Nicolas Penneteau, Wout Faes, Emmanuel Agbadou, Thibault De Smet, Thomas Foket, Maxime Busi, Junya Ito et Dereck Kutesa.
2 Nostalgie AJA
Avec les relégations de l’AS Saint-Étienne, du FC Metz et des Girondins de Bordeaux, la Ligue 1 a perdu des clubs historiques à l’issue de la saison dernière. Mais leurs remplaçants ne sont pas des inconnus puisque tous ont déjà évolué longuement au plus haut niveau. L’AC Ajaccio (treize saisons parmi l’élite) est de retour pour représenter la Corse, tandis que le Toulouse FC (32 saisons en L1) emmené par son capitaine Brecht Dejaegere et coaché par Philippe Montanier, met fin à son intermède de deux ans en Ligue 2. Mais c’est surtout le come-back de l’AJ Auxerre (32 saisons de L1, champion en 1996) qui ravit les nostalgiques. Le club cher à Guy Roux, qui a notamment compté Enzo Scifo ou Luigi Pieroni en ses rangs, est venu à bout de Sainté lors des barrages pour mettre fin aux dix années de purgatoire passées en Ligue 2.
3 Fini le bling-bling
Depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments à sa tête il y a un peu plus de dix ans, le Paris Saint-Germain est passé dans une autre dimension. Avec pour objectif de remporter la Champions League, les dirigeants parisiens n’ont pas hésité à sortir le chéquier pour convaincre de grands noms de la planète foot de rallier la capitale française. De Javier Pastore en passant par Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, David Luiz, Ángel Di María, Neymar, Kylian Mbappé ou Lionel Messi, chaque mercato voyait un grand nom débarquer. Une époque qui semble révolue: Paris a cette fois misé sur Renato Sanches ainsi que sur des stars en devenir avec le Portugais Vitinha (FC Porto, 41,5 millions d’euros), le Français Nordi Mukiele (RB Leipzig, douze millions) et son compatriote Hugo Etikite (prêté par le Stade de Reims), premier joueur au nom palindromique (qui se lit dans les deux sens) du club francilien.
4 La poisse lyonnaise
Retraité depuis maintenant trois ans et demi, Yoann Gourcuff n’aura pas eu la carrière à laquelle son talent le prédestinait. La faute, entre autres, à de trop récurentes blessures. L’une d’elles a particulièrement fait ricaner la toile puisqu’en mai 2014, le Breton, alors actif à l’OL, s’était occasionné une entorse à la cheville droite en… promenant son chien. Probablement en hommage, le Brésilien du Groupama Stadium Lucas Paquetá s’est, lui, coupé en faisant du cerf-volant, fin juin. Une blessure bénigne qui a toutefois nécéssité une petite opération pour éviter des complications à l’avenir. Un mois plus tard, c’était au tour d’Alexandre Lacazette, revenu cet été à l’OL après cinq saisons à Arsenal, de voir la malchance s’acharner sur lui. En pleine partie de paintball avec ses coéquipiers en stage aux Pays-Bas, l’homme au plus de cent buts inscrits pour les Gones a été piqué une dizaine de fois au visage par des guêpes, ce qui l’a contraint à plusieurs jours de convalescence et à manquer un amical de préparation face à Willem II.
5 La grande famille de la Ligue 1
Jeune latéral du FC Lorient (quatre matches de L1 à son compteur), Théo Le Bris a sans doute eu le sourire fin juin dernier en apprenant le nom du nouveau coach des Merlus: Régis Le Bris, qui n’est autre que le frère jumeau de son paternel, Benoît, ancien joueur du Stade Rennais, tout comme son frangin. Une situation que connaît bien le Clermontois Johan Gastien. Âgé de 34 ans, le milieu de terrain évolue depuis quatre saisons sous les ordres de son père, Pascal.
À Montpellier, le coach Olivier Dall’Oglio peut également compter sur des fils de puisque quatre joueurs de son noyau ont grandi avec un daron footballeur pro: le milieu axial Sacha Delaye, fils de Philippe (ex-Montpellier, Bastia ou Rennes), le médian Léo Leroy, fils de Jérôme (ex-OM et PSG entre autres), le défenseur Enzo Tchato, fils de Bill (ex-Montpellier, Nice, Strasbourg) et le buteur Valère Germain, fils de Bruno (ex-Nancy, OM, PSG).
Des cas qui ne sont pas uniques puisqu’on peut encore citer, parmi les plus célèbres, Timothy Weah, fils de George (ex-PSG), qui évolue à Lille ou encore Kephrem Thuram (OGC Nice), frère de l’international Marcus (Mönchengladbach) et fils du légendaire Lilian.
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Le nombre de clubs différents de Ligue 1 déjà entraînés par Antoine Kombouaré. Successivement aux commandes de Strasbourg, de Valenciennes, du Paris Saint-Germain, de Lens, de Guingamp, de Dijon et de Toulouse, l’actuel coach du FC Nantes totalise 464 rencontres à la tête d’un club de l’élite française. S’il termine la saison en poste à la Beaujoire, il intégrera le top 20 des T1 ayant le plus officié en championnat national. Un classement bien évidemment emmené par Guy Roux et ses 894 matches entre 1980 et 2007.
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