
Les carnets magiques de Gaëtan Vigneron
A l’antenne, le commentateur est intarissable sur les coulisses du paddock, les anecdotes sur les coureurs, etc. Son secret ? Des paquets de notes…qu’il a même validées par un sondage auprès des téléspectateurs de la F1 !
A la RTBF, on connaît Les carnets du bourlingueur, avec Philippe Lambillon en Indiana Jones des temps modernes, qui donne des conseils de survie aux quatre coins du monde. En coulisses, une autre personnalité est réputée pour ses carnets, en papier ceux-là, avec lesquels il se balade constamment dans les paddocks et qu’il complète d’une foule d’informations : Gaëtan Vigneron.
» Je remplis le premier lors de l’avant-saison et j’entame le second en Australie « , explique le journaliste. » Je note tout (anecdotes, classements…) et je l’utilise pendant les directs. Si je cherche une info sur Hamilton, je l’ai immédiatement à disposition. Je noircis sept ou huit carnets par saison, soit un pour trois ou quatre Grands Prix. J’ai toujours le premier avec moi. »
Une habitude qui charrie son lot d’anecdotes. » Un jour, mon calepin est tombé par terre et Michael Schumacher a arrêté son interview pour le ramasser, comme pour dire : » Oui, mais c’est le carnet du Belge ! « . Il a regardé le numéro, s’est exclamé » Hum, number five ! « , il me l’a rendu et a repris son échange. »
Vu qu’il commente la F1 depuis 25 ans, Vigneron en possède aujourd’hui une armoire remplie. Ce qui suscite quelques commentaires… » Les plus anciens rigolent toujours en me demandant à quel carnet j’en suis. Un jour, un producteur trouvait que je serais plus avisé d’utiliser une tablette tactile. J’ai posé la question aux téléspectateurs via MatchTalks, l’application de sondage de la RTBF, et 99% m’ont donné raison. »
Pour commenter, Vigneron se servira de ses notes mais aussi de l’appui d’un consultant. Comme de coutume, il variera en fonction des circonstances. » Je n’ai pas de budget pour ce poste et je dois me débrouiller via mes contacts et mon réseau. Stoffel Van Doorne devrait être disponible quelques Grands Prix. Idem pour Eric Boullier ( ancien directeur de la compétition chez McClaren, NDLR). Esteban Ocon est d’accord et je dois m’arranger avec Mercedes. Il y a aussi quelques francophones en GP2. »
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