La galerie des horreurs

Peu de footballeurs ont connu une plongée semblable à celle de l’Anglais Paul Gascoigne (44 ans) au terme de leur carrière. Après des années de misère, c’est un miracle qu’il soit encore en vie. L’histoire triste d’un talent naturel resté enfant.

La boisson l’a assoupi. Le 27 mai 1996, de retour d’une tournée en Asie avec l’Angleterre, Paul Gascoigne est affalé sur le siège de son avion quand son coéquipier Alan Shearer s’approche de lui, se penche, le frappe et s’enfuit. Gazza hurle.  » Qui a fait ça ? Dites-le moi !  » Puis il grommelle.  » OK, les gars, bienvenue en enfer. Personne ne dormira tant que je ne saurai pas qui a fait ça.  » Jurant, il jette les coussins sur les sièges. De deux coups de karaté, il démolit les écrans tv du médian Steve McManaman et de l’attaquant Les Ferdinand, avant d’agonir d’insultes un officiel de la fédération anglaise, effaré.

Peu avant le Championnat d’Europe qui se déroule dans son pays, Gascoigne flirte avec la folie. Alcoolique, il souffre de multiples obsessions et déviances. Agé de 29 ans, le footballeur des Glasgow Rangers est en proie à des accès de panique, il souffre de dépression, d’insomnie, avale des calmants et boit quelque 40 verres d’alcool en une soirée sans broncher. Il a aussi des fringales. Un doigt dans la gorge, en proie à la culpabilité, il vomit sachets de chips et kebabs. Malgré tout, il est le meilleur médian offensif d’Angleterre.

Le 15 juin 1996, il inscrit un but superbe contre l’Ecosse. Son équipe mène 1-0 dans le deuxième match de poule de l’EURO. Les Ecossais viennent de rater un penalty quand Gazza contrôle un ballon de Darren Anderton. Du gauche, il mystifie Colin Hendry, son chien de garde, puis expédie le ballon qui retombe du pied droit dans le but : 2-0. Trois jours plus tard, Gascoigne excelle également contre les Pays-Bas, menant les ThreeLions vers une brillante victoire 4-1.

Dans sa tête, une bombe à retardement s’est enclenchée. Quatre mois plus tard, le 14 octobre 1996, Gascoigne et sa femme Sheryl réservent une chambre au prestigieux Gleneagles, un complexe hôtelier de golf sis au c£ur de l’Ecosse. Le couple se dispute juste avant le repas du soir. De rage, Sheryl veut s’en aller, mais après avoir ingurgité un nombre incalculable de coupes de champagne et de verres de whisky, Gascoigne est ivre et agressif. D’un violent coup de tête, il expédie sa femme au sol puis lui casse plusieurs doigts. Une fois dessaoulé, Gascoigne comprend que sa femme l’a quitté. Ce n’est pas le pire : il s’est perdu lui-même.

Un cercle vicieux

Paul Gascoigne entame son chemin de croix. L’alcool et la dépression ne sont pas ses seuls problèmes. Il s’habitue aux somnifères et aux médicaments, il est en proie à des crises d’angoisse. Il s’accroche à sa carrière footballistique, sa seule fierté, mais quand il doit quitter Glasgow, en 1998, et qu’il rate le Mondial français, son petit univers s’effondre.

Gascoigne a besoin d’alcool pour oublier. Quand il est sobre, son addiction le plonge dans la déprime. Du coup, il boit encore un peu plus pour combattre la dépression. Il est happé par un cercle vicieux. Un soir d’octobre 1998, il a l’intention de se jeter sous un train. Pendant deux heures, il attend, debout, à la gare de Stevenage, au nord de Londres, jusqu’à ce qu’un travailleur des chemins de fer lui dise qu’il n’y a plus de train ce jour-là. Gascoigne se rabat sur le vin et la bière. Il n’entrevoit pas la moindre éclaircie.

Il multiplie les séjours dans des cliniques et des centres de désintoxication, en vain. Aucune thérapie, même pas à Tucson, en Amérique, ne lui apporte un résultat durable. Gascoigne vit sa meilleure année en 2004, jusqu’à ce qu’il avale plusieurs litres de whisky en une seule journée et arrête définitivement le football. Quand la presse anglaise se demande s’il est possible de tomber encore plus bas, il lui prouve que oui. L’étoile déchue consomme de la cocaïne dès 2005 et tente de se suicider début 2008, sous l’emprise de la drogue. Il essaie de se noyer dans la baignoire d’un hôtel mais le personnel le sauve.

Aujourd’hui, il est toujours en vie et s’est débarrassé de la cocaïne. L’été 2011 est même synonyme d’espoir. Depuis des mois, Gascoigne n’a plus touché à la boisson, après une intense thérapie à Bournemouth. Sur les photos, il semble en bonne santé. Il a aussi une perspective pour les prochains mois. De concert avec Jimmy Greaves, la légende de Tottenham Hotspurs, lui aussi alcoolique, Gazza a entamé une tournée théâtrale. Les deux hommes échangent des anecdotes piquantes sur le bon vieux temps et évoquent aussi leur addiction. Tant qu’il est en tournée, Gascoigne peut essayer de raviver les souvenirs du grand footballeur qu’il a été.

Des sons étranges

Il peut raconter les folies qu’il a commises, expliquer ce qui a fait de lui un joueur d’exception de 1986 à 1996, conter l’admiration que ses dribbles magiques et ses passes lui valaient en Italie. Gascoigne va sans doute passer sous silence ses jeunes années à Gateshead. Il y est né le 27 mai 1967. Ses parents, John et Carol, se disputaient fréquemment, comme Paul l’a avoué.  » Ils étaient vraiment violents. Mon père était souvent au chômage, ce qui provoquait des tensions et nous imposait une vie de pauvreté.  »

Un événement dramatique le traumatise profondément. Durant l’été 1977, Gascoigne voit le petit frère de son meilleur ami mourir. Agé de sept ans, Steven Spraggon traverse la rue sans regarder, il est heurté par une auto et meurt sur le coup. Gascoigne commence à hurler. Profondément choqué, il attend les secours.  » Je me sentais coupable. J’avais promis de le surveiller. Pendant des mois, je me suis repassé le film de l’accident.  »

Un an plus tard, son père souffre d’attaques d’épilepsie et le petit Paul est témoin d’une de ces crises. En lui glissant une cuiller en bouche, il lui évite d’avaler sa langue et de s’étrangler. C’est à cette époque que Gascoigne commence à développer des tics. Il émet des sons étranges à l’école, sans même s’en rendre compte. Parfois, il se met à crier, sans raison. Son épaule droite est agitée de spasmes, il cligne de l’£il sans arrêt. Il perd toute aptitude à la concentration.

 » J’étais impuissant « , raconte Gazza.  » Le chiffre cinq m’obsédait aussi. Je devais toucher des objets cinq fois, allumer et éteindre à cinq reprises, ouvrir et refermer la porte cinq fois. Je ne parvenais plus à dormir dans le noir et je n’y arrive toujours pas.  » Il a besoin de stress. A douze ans, il vole des sucreries ou cueille les pommes d’un verger voisin. En équipes d’âge du Redheugh Boys’ Club, ce fervent admirateur de Johan Cruijff reste tout aussi spécial.

Un ado grassouillet

Il est brutal, il appelle le ballon, il allie une formidable technique de frappe et une énergie inépuisable. Gascoigne est un talent à l’état pur. En 1980, le dribbleur peut s’entraîner avec Newcastle, le club de ses rêves. Trois ans plus tard, il signe son premier contrat chez les Magpies, un contrat d’apprenti.

Ballon au pied, le médian est capable de tout mais il a quand même un problème : il est trop lourd.  » Depuis mes seize ans, je me goinfrais de hamburgers et de sucreries « , admit-il ensuite.  » Parfois, je me faisais vomir. J’ai appris le truc à la télévision.  » Son entraîneur de jeunes, Colin Suggett, lui impose des tours de terrain supplémentaires pour l’aider à retrouver une silhouette.

Gascoigne a peur d’être renvoyé et pas seulement à cause de ses fringales. Il s’est trouvé un ami au moins aussi brutal et spécial que lui, mais deux fois plus lourd. Le colossal Jimmy Five Bellies (cinq panses) Gardner devient son partner in crime. Ils sont toujours adolescents mais cela ne les empêche pas de boire. Gascoigne reçoit un avertissement solennel du club : si cela se produit encore une seule fois, il est viré. Son poids reste un problème. Jack Charlton, le nouveau manager de Newcastle United, lui adresse une pique à l’été 1984.  » Ainsi, c’est toi, Gascoigne. J’ai entendu dire qu’il y avait un peu de talent sous ton tas de graisse.  »

Charlton rend une visite polie à un tearoom proche du stade. Aurait-il l’amabilité de ne plus vendre de tarte à Gascoigne, à l’avenir ? Dans la cantine du club, le joueur est obligé de manger des salades. Gascoigne effectue ses débuts en championnat le 13 avril 1985, contre les Queens Park Rangers (1-0). Cette même semaine, capitaine de l’équipe juniore de Newcastle United, il remporte la Youth FA Cup.

Une rose pour Vinnie

Son jeu a quelque chose d’irrésistible. Son enthousiasme, ses dribbles enflammés et son passing sont spéciaux. En 1986, Gascoigne est déjà adulé des supporters de St. James’s Park. Le médian se lance sans crainte dans les duels, il est bourré d’assurance et il devient titulaire à 19 ans, tout en conservant ses manies. Il boit trop, mange trop gras, surtout quand il est blessé. Son coup de pied et son flair compensent le reste.  » J’ai commencé à me faire un nom durant la saison 1986-1987 « , se rappelle-t-il.  » Le sélectionneur Bobby Robson m’a qualifié de diamant, cette année-là.  »

Deux matches consécutifs pour Newcastle changent sa vie. Le 23 janvier 1988, il dispute son meilleur match contre Tottenham (2-0). Gascoigne inscrit les deux buts de la partie et est élu Man of the Match. Sur le banc des Londoniens, le manager Terry Venables ne peut détacher son regard du médian. En pensées, il formule déjà l’offre de son club, offre qui sera effective quelques mois plus tard. Le 6 février, soit deux semaines après ce fameux match, Gascoigne joue en déplacement à Wimbledon.  » La presse a transformé ce match en duel entre Vinnie Jones et moi. Jones était le symbole de l’image rude de Wimbledon et j’étais le jeune talent en devenir, bourré de ficelles.  »

La rencontre est inoubliable. Dans les catacombes, Jones lui adresse la parole :  » Je suis Vinnie Jones, une crapule. Aujourd’hui, cela se joue entre moi et toi, gros lard, uniquement entre nous deux.  » Gascoigne témoigne, en 2004 :  » Il restait collé à moi, même quand nous attendions, sur un coup franc. Il m’a attrapé les parties. J’ai hurlé, croyant que personne ne l’avait vu mais on a publié des photos. Elles doivent être les plus célèbres au monde. Immédiatement après le coup de sifflet final, je lui ai fait envoyer une rose dans le vestiaire. Quelques minutes plus tard, il m’envoyait une brosse de WC. « 

L’été 1988, Gazza veut quitter Newcastle. Le club du nord affiche trop peu d’ambitions à son goût. Alex Ferguson, le manager de Manchester United, s’intéresse beaucoup à lui mais le médian préfère White Hart Lane. Irving Scholar, le président de Tottenham, va avoir la peur de sa vie. Il promet à sa jeune étoile qu’elle peut séjourner aussi longtemps qu’elle le souhaite au coûteux West Lodge Park Hotel. Le footballeur peut même y emmener des amis. Scholar aurait mieux fait de se taire.

Des larmes

Gascoigne invite notamment son vieil ami Jimmy Gardner à Londres. Durant leur première soirée, ils boivent, à eux deux, huit bouteilles de Dom Pérignon, le champagne le plus cher de la carte. Ivre mort, Gardner plonge dans la piscine, nu comme un ver.

 » Nous avons fait la fête pendant trois jours « , témoigne plus tard Gascoigne.  » Après 38 bouteilles de champagne, l’hôtel nous a mis dehors « . Scholar est effaré. Les comparses tiennent quatre jours dans le deuxième hôtel. Ce n’est que dans le troisième que, cédant aux prières de Scholar, Gascoigne démontre qu’ils savent se tenir.

Sur le terrain, il devient une star, un des meilleurs médians du Royaume. Son talent est tel qu’il lui permet de prester envers et contre tout. Bobby Robson, le sélectionneur, le fait débuter dans un match amical contre le Danemark (2-1), le 14 septembre 1988. Au coup de sifflet final, le footballeur arrache quelques brins du gazon sacré de Wimbledon et les glisse dans une poche de son pantalon. Il ne les jettera qu’une fois l’odeur devenue insupportable.

En mars 1989, nul ne peut plus ignorer que Gascoigne est un peu fou ni qu’il a un sens de l’humour très particulier. Avant un match de qualification pour le Mondial en Albanie, il loge à Tirana, la capitale. Le professionnel, devenu adulte, forme des boulettes de savon dont il bombarde les poulets de la cour, depuis sa chambre. Robson, témoin de la scène malgré lui, n’en croit pas ses yeux.

Ce que l’aimable coach ne voit pas, c’est comment Gazza, pendant le Mondial 1990, déguise ses Baileys en milk-shakes. Il a conclu un deal avec le bar de l’hôtel et peut ainsi savourer en toute impunité sa boisson sous le nez de Robson. Malgré le strict régime imposé à l’équipe, Gascoigne savoure pleinement son tournoi.

Contre toute attente, l’Angleterre atteint les demi-finales. Le 4 juillet 1990, l’équipe, dont Gascoigne est un des meilleurs joueurs, affronte l’Allemagne. Le médian sait qu’une carte jaune peut lui coûter une éventuelle finale, puisqu’il a déjà été averti durant le tournoi. Il la reçoit dans la première partie des prolongations, alors que le score est de 1-1. Il commet une faute sur le défenseur Thomas Berthold. Sous le coup de l’émotion, l’Anglais, devenu rouge vif, se met à pleurer à en fendre le c£ur. Des millions d’Anglais voient ces images. Les larmes de Gascoigne le muent en teddybear national.

Gazzamania

Le monde est aux pieds de Gazza. Et l’homme a perdu la maîtrise de sa vie. Il ne peut plus se déplacer tranquillement en rue. La presse à sensation ne constitue qu’un problème parmi d’autres… Ses conseillers, Mel Stein et Len Lazarus, sont assaillis de milliers d’offres commerciales. Les ennuis ne tardent pas. Il exige une fortune pour accorder une interview exclusive au Mail on Sunday, qui accepte. Les autres journaux à sensation font ensuite de leur mieux pour arracher une info sans l’aide de Gascoigne.

La Gazzamania et les nombreuses publications sur sa vie privée et ses escapades alcoolisées en sont trop pour lui. Il boit de plus en plus. Son club connaît des problèmes.  » Début 1991, il s’est avéré que Tottenham avait des dettes « , a expliqué le footballeur.  » Je jouais très bien car sur le terrain, j’étais libéré. Jusqu’à ce que mon départ devienne de plus en plus probable. Les Spurs étaient en train de régler mon transfert à la Lazio, derrière mon dos.  »

Les Romains sont enchantés de l’accueillir mais le transfert lui déchire le c£ur. Il ne veut pas abandonner la vie nocturne londonienne et en plus, il est tombé amoureux de la blonde Sheryl Failes. En outre, les supporters sont fâchés et s’en prennent à lui. Malgré tout, il trouve un accord avec la Lazio, même s’il ne signera son contrat qu’après son ultime match pour les Spurs, un duel qui doit être son plus haut-fait. Gascoigne veut briller. Le 18 mai 1991, son club dispute la finale de la Cup contre Nottingham Forest. Il se produit un court-circuit dans le cerveau instable du footballeur. C’est presque inévitable. Au coup d’envoi, il est terriblement excité.

 » Après environ 13 minutes, Gary Charles, un jeune arrière latéral adverse, a giclé dans le rectangle « , raconte Gascoigne plus tard.  » Il semblait disposer d’une voie royale. J’ai donc joué le ballon mais je suis arrivé trop tard et je l’ai étalé.  » Son action est tellement moche et brutale qu’il se déchire le ligament croisé antérieur. C’est le début de la fin.

Un énorme rot

La Lazio entretient le contact. Il est opéré et, à l’automne 1991, il est enfin guéri et prêt à être transféré. Las, Gascoigne se vautre dans la vie nocturne de Gateshead et un autre ivrogne déclenche une bagarre. Dans sa chute, le footballeur se brise la rotule droite. Il perd encore une année. Sa revalidation est très compliquée.

La douleur l’incite à avoir recours à la morphine, à laquelle il devient accro. C’est le début de son addiction aux drogues. Enfin arrivé en Italie, loin de sa bien-aimée Albion, il reste en proie à de vives tensions intérieures. Il est aussi soumis à une énorme pression. Dino Zoff lui attribue le prestigieux numéro dix. Le stress ronge Gascoigne. Ses problèmes de revalidation et ses disputes avec son amie Sheryl rendent même sa maison périlleuse.

Gascoigne semble régresser encore un peu plus et chaque blessure le replonge dans l’alcool. Le footballeur devient excentrique. Il choque l’Italie. Assis dans la tribune de la Juventus, le 6 juin 1993, il lâche un énorme rot au micro d’un journaliste TV. Ce n’est déjà pas ragoûtant mais en plus, le rot est perçu par des millions de foyers. Même le parlement italien pose des questions à son sujet. Après une saison, il est clair que Rome et Gazza ne sont pas faits l’un pour l’autre. En avril 1994, cerise sur le gâteau, il se brise la jambe droite pendant un match d’entraînement.

Son départ pour Glasgow en 1995 constitue un soulagement pour lui mais l’Angleterre ne le reconnaît pas. Il a teint ses cheveux en blond et arbore des costumes aux couleurs les plus criardes. C’est sa façon de décompresser.  » Même si ma première saison aux Rangers a été fantastique, c’est là que j’ai vraiment déraillé « , avouera-t-il ensuite. Il est régulièrement en état d’ivresse, parfois même à l’entraînement. Le manager Walter Smith ne sait plus que faire mais Gazza continue à prester, envers et contre tout. En 1996, il est même le meilleur joueur de son équipe. Gascoigne reste un grand talent.

La bombe est pourtant sur le point d’éclater.  » A Glasgow, je volais des calmants au médecin du club.  » Peu avant l’EURO 1996, il n’est plus lui-même. Le footballeur entame sa chute, poursuivi par les journalistes, et en proie à des problèmes de couple, alcoolique, boulimique et d’une nature propice aux addictions en tous genres.

PAR MARTIJN HORN, ESM

 » Le chiffre cinq m’obsédait. Je devais allumer et éteindre cinq fois ou ouvrir et fermer la porte à cinq reprises. « 

Même le parlement italien a posé des questions à propos de Paul Gascoigne.

Gazza a entamé une tournée théâtrale avec Jimmy Greaves, ex-légende de Tottenham et ex-alcoolique, comme lui.

 » Il m’est souvent arrivé de me faire vomir pour éliminer les hamburgers et les sucreries avalées. « 

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