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Sur les traces de l’Union?

Westerlo réintègre l’élite plus rapidement que ne l’avait prévu son repreneur turc. En coulisses, le club a déjà accompli des pas de géant ces dernières années: un nouveau complexe d’entraînement, de nouveaux vestiaires, un espace de fitness, l’embauche de personnel à plein temps… Mais depuis l’arrivée de l’entraîneur Jonas De Roeck l’été dernier, les Campinois ont complété le puzzle. L’ancien adjoint de Vincent Kompany à Anderlecht a formé très rapidement une équipe soudée, avec le nouveau T2 Mo Messoudi. Sur le terrain et en dehors. Tactiquement, il insiste sur la dynamique entre les joueurs plutôt que sur une composition concrète. Il varie son dispositif: 3-5-2, 4-2-2-2 ou 4-2-4. Les défenseurs centraux peuvent plonger sur les flancs et les extérieurs arpentent parfois tout le terrain. Les milieux permutent constamment afin d’initier de la profondeur. Le football de Westerlo est très agréable, soigné et offensif. Surtout, il fournit des résultats.

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Spontanéité brugeoise

La priorité numéro un d’Hasan Cetinkaya, le directeur sportif qui a gagné ses galons à Fenerbahçe, était de conserver son noyau. Il y est parvenu. Des piliers comme Lukas Van Eenoo, élu meilleur joueur de D1B la saison dernière, Jan Bernat et Lyle Foster ont prolongé leur contrat ou ont été engagés à titre définitif. Westerlo a conclu un nouveau deal avec le Club Bruges pour louer une saison de plus les jeunes talents Thomas Van den Keybus et Maxim De Cuyper. C’est une bonne chose pour eux, puisqu’ils pourront ainsi acquérir de l’expérience en D1A, et pour Westerlo, car les deux Brugeois apportent de la créativité et de la spontanéité au jeu.

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La deuxième priorité? Trouver un nouveau gardien de but. Sinan Bolat correspond parfaitement à ce que l’entraîneur et le management cherchaient: il connaît le championnat de Belgique, regorge d’expérience, gagne des points et est en plus un parfait symbole de l’entente turco-campinoise au Kuipje.

De Roeck et Cetinkaya voulaient également renforcer le noyau en profondeur. Ils ont surtout pêché dans le vivier du club. Ils comptent lancer progressivement les jeunes, comme ils l’ont fait avec Bernat et Foster la saison dernière. Par ailleurs, il faudra suivre attentivement ces deux joueurs la saison à venir. On peut aussi attendre de bonnes choses du nouvel arrière droit américain Bryan Reynolds (21 ans). Il appartient à l’AS Roma, qui l’a déjà loué à Courtrai une partie de la saison écoulée, et il vient d’intégrer l’équipe nationale américaine. Il est flanqué d’un jeune compatriote, Griffin Yow (19 ans), mais ce dernier aura besoin d’un temps d’adaptation, de même que Dorgeles Nene (19 ans) et le défenseur Ravil Tagir (19 ans). Kyan Vaesen, un produit du cru, aborde une année très importante. Le fils de l’ancien gardien de but Nico Vaesen a été très présent et productif pendant la préparation de la saison et il est décidé à opérer sa percée définitive cette saison.

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Un parfait équilibre

Tous ces jeunes doivent évidemment être bien encadrés. Le club a donc fait venir Halil Akbunar (28 ans) de Turquie. Le double international turc doit transmettre son expérience au compartiment offensif, de concert avec Igor Vetokele (trente ans) et Tuur Dierckx (27 ans), qui est enfin guéri.

En résumé, Westerlo est bien équilibré. Il veut passer une saison tranquille dans le ventre mou et possède tous les ingrédients requis. S’il parvient à suivre les traces du Beerschot et de l’Union ces dernières années et à surfer sur le flow de sa promotion, il peut devenir la nouvelle révélation issue de D1B…

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