contraceptifs USAID
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Une course contre la montre est engagée pour sauver des millions de contraceptifs de l’USAID entreposés en Belgique

Des diplomates belges négocient avec les autorités américaines pour empêcher la destruction de moyens contraceptifs d’une valeur de 9,7 millions de dollars qui sont entreposés à Geel, indique, vendredi, le Service public fédéral Affaires étrangères.

Des millions de préservatifs et d’autres contraceptifs attendent d’être détruits dans un entrepôt situé en Campine. Les préservatifs ont été achetés par l’USAID, l’Agence américaine pour la coopération au développement, mais l’administration Trump ne souhaite plus distribuer ce stock.

Pour empêcher leur destruction, les Affaires étrangères ont contacté l’ambassade des États-Unis à Bruxelles. « Dès que nous avons été informés de la possible destruction des stocks de contraceptifs à Geel, nous avons entamé des démarches diplomatiques », explique ainsi Florinda Baleci, porte-parole de l’administration fédérale belge.

Il est question de 26 millions de préservatifs, de millions de boîtes de contraceptifs oraux et de centaines de milliers de contraceptifs implantables. La valeur totale de ces produits s’élève à environ 9,7 millions de dollars (environ 8,36 millions d’euros). Ils seraient toujours stockés dans un entrepôt de la société Kuehne + Nagel à Geel. Une autre partie des stocks est conservée aux Émirats arabes unis.

Une solution envisagée par les diplomates belges consiste à stocker temporairement ces contraceptifs ailleurs que dans ce dépôt de Geel.

De nombreux produits sont déjà proches de leur date de péremption. Pour les diplomates belges et les autres organisations préoccupées par cette situation, c’est une course contre la montre pour sauver les contraceptifs avant leur destruction en France. Selon le journal britannique The Guardian, ils devaient y être incinérés avant le 1er août. « Nous ne disposons actuellement d’aucune information supplémentaire permettant de confirmer si les produits ont déjà été transférés en France », indique encore la porte-parole des Affaires étrangères. Une grande pétition a été lancée en France, mercredi, pour empêcher leur destruction. D’autres organisations humanitaires internationales tentent également de négocier le transfert des produits, mais sans succès jusqu’à présent.

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