Drapeau LGBT

La Belgique reprend la 2e place du classement européen LGBT+

    La Belgique figure à la deuxième place de la Rainbow Map de l’ILGA-Europe, qui analyse des législations et politiques de 49 pays européens sur la diversité sexuelle et de genre.

    La Belgique a repris la deuxième place de la Rainbow Map annuelle de l’ILGA-Europe, l’organisation faîtière des associations européennes LGBTI+, position qu’elle avait perdue l’an dernier. Malte trône toujours en tête de cette analyse des législations et politiques de 49 pays européens sur la diversité sexuelle et de genre.

    Avec 84 points, l’Islande complète le podium, elle qui était deuxième l’an dernier. Malte domine le classement depuis dix ans tandis que la Belgique occupe le podium depuis plusieurs années. Elle avait cependant régressé l’an dernier de la deuxième à la troisième place.

    Sa progression cette année, de 78 à 85 points, est due au renforcement des poursuites des délits de haine et de discrimination, notamment sur base du sexe ou de l’orientation sexuelle.

    À l’autre bout du classement arc-en-ciel, figurent la Russie (2 points), l’Azerbaïdjan (2) et la Turquie (5), comme l’an dernier.

    Les moins bons élèves de l’UE sont la Roumanie (19 points), la Pologne et la Bulgarie (21 chacune).

    La Belgique peut encore progresser, soutient la fédération flamande LGBTQIA+ çavaria. Certaines réglementations doivent être mises en œuvre, comme l’interdiction d’interventions médicales inutiles sur les mineurs intersexes, comme cela figure dans l’accord du gouvernement fédéral.

    Malgré cette encourageante deuxième place belge, çavaria souligne que les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, queers, intersexuées ou asexuées (LGBTQIA+) restent sous pression dans de nombreux pays européens. La Hongrie a notamment interdit tous les événements de la Pride tandis qu’au Royaume-Uni, la reconnaissance légale des personnes trans a été restreinte.

    La Géorgie a, elle, interdit toute forme de représentation de la communauté LGBTQIA+. « Sous l’influence d’un mouvement international, non seulement les droits LGBT sont mis à mal, mais aussi ceux des femmes et les libertés fondamentales. C’est inquiétant », souligne Thomas Jans de çavaria.

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