Les vaccinations infantiles dans la zone Europe sont restées aux niveaux d’avant la pandémie en 2024, sans parvenir à rencontrer le succès escompté.
Les vaccinations infantiles contre la rougeole, la coqueluche et autres maladies, dans la zone Europe de l’OMS, qui comprend 53 pays en Europe et Asie centrale, sont restées aux niveaux d’avant la pandémie en 2024, indiquent mardi l’OMS et l’Unicef dans la présentation de leur rapport sur les vaccinations.
Plus d’enfants sont dès lors vulnérables aux maladies et le risque d’épidémies s’accroît.
À l’échelle mondiale, 89% des enfants ont reçu au moins une dose de vaccin (115 millions) contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et 85%, soit 109 millions d’enfants, ont complété les trois doses, selon l’OMS et Unicef.
Par rapport à 2023, environ 171.000 enfants supplémentaires ont reçu au moins un vaccin et un million de plus ont terminé la série complète de trois doses du vaccin DTP (diphtérie, tétanos, polio).
Malgré tout, près de 20 millions d’enfants ont raté au moins une dose de DTP. Parmi eux, 14,3 millions n’ont jamais été vaccinés.
« Bien que ces progrès soient modestes, ils témoignent des progrès continus des pays qui s’efforcent de protéger les enfants, malgré des défis croissants », soulignent l’OMS et Unicef.
À côté des vaccinations traditionnelles qui représentent un réel défi, le Gavi, l’Alliance du Vaccin, continue d’intensifier des campagnes de vaccination contre le HPV, la méningite, le pneumocoque et le rotavirus.
« Les vaccins sauvent des vies, permettant aux individus, aux familles, aux communautés, aux économies et aux nations de prospérer », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.