Les remboursements de ces traitements contre l’obésité ont progressé de 25 % en 2024.
Malgré un accès strictement réglementé, les prescriptions des médicaments anti-obésité comme l’Ozempic coûtent déjà 76 millions d’euros par an à la Sécurité sociale. Et le pire serait à venir, écrit L’Echo dans son édition de samedi.
Malgré les restrictions imposées par le ministère de la Santé et une disponibilité réduite, les remboursements de ces traitements contre l’obésité ont progressé de 25 % en 2024 par rapport à 2023, comme le révèlent les chiffres que L’Echo a obtenus auprès de l’Inami.
Entre janvier et novembre de l’année dernière, l’assurance maladie a déboursé plus de 69,5 millions d’euros pour des médicaments à base de sémaglutide. Si l’on extrapole ces données pour l’ensemble de 2024, les dépenses atteindraient 75,8 millions d’euros, contre 60,7 millions en 2023. Comparé à 2021, c’est un triplement des coûts.
Les médicaments contenant du sémaglutide se positionnent désormais comme les deuxièmes plus grands contributeurs à la hausse des dépenses de pharmacie bénéficiant d’un remboursement par la Sécurité sociale.