prégabaline
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En Belgique, la consommation de prégabaline, aussi appelée «drogue du pauvre», inquiète

Les saisies de prégabaline, parfois surnommée la «drogue du pauvre», ont explosé. 480 unités avaient été saisies en 2020, contre 372.716 trois ans plus tard.

Quelque 550.000 comprimés de prégabaline, un antiépileptique, ont été confisqués en 2023 et 2024, écrit, vendredi, La Libre.

Elle est parfois surnommée la « drogue du pauvre », car moins chère que des substances comme la cocaïne. « Les données des enquêtes montrent que le prix dans le circuit illégal fluctue entre 1 et 5 euros par unité » (par comprimé de 150 ou 300 mg), selon le ministre fédéral de la Santé, Frank Vandenbroucke (Vooruit).

La prégabaline, commercialisée sous le nom Lyrica, est normalement utilisée dans le traitement de l’épilepsie, des douleurs neuropathiques ou de l’anxiété généralisée. Mais elle « est de plus en plus consommée en combinaison avec d’autres sédatifs (alcool, opioïdes et autres drogues) afin d’augmenter la sensation d’euphorie de ces drogues », explique le ministre.

Les saisies de prégabaline ont explosé ces dernières années, révélant un phénomène inquiétant. Une seule saisie avait eu lieu en 2020 pour à peine 480 unités de prégabaline confisquées; deux saisies en 2021, pour 460 unités; et aucune saisie en 2022. Mais 12 saisies ont été effectuées 2023 pour quelque 372.716 unités confisquées; et 51 saisies en 2024 pour 180.394 unités.

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