Dans un futur proche, 15 centres aigus de référence seront désignés pour traiter les accidents vasculaires cérébraux les plus graves, écrivent Le Soir et De Standaard vendredi. Un arrêté royal doit être adopté par le conseil des ministres dans la matinée.
Cet arrêté est attendu depuis 2014, lorsqu’un premier texte avait défini les éléments sine qua non pour établir un tel outil: la présence d’un neuroradiologue, d’un neurologue et d’une équipe de soins, tous spécialisés et disponibles en permanence.
Aujourd’hui, tous les hôpitaux peuvent apporter des soins standards, mais aussi se lancer dans une thrombectomie – une intervention invasive lors de laquelle un cathéter et un stent sont placés dans le cerveau à l’aide de l’imagerie médicale en direct.
Cette technique sera à l’avenir réservée à 15 centres, qui devront faire une offre en affichant leurs performances passées et assurer de disposer de suffisamment de moyens. « La concentration des interventions dans un nombre limité de centres de référence hyper aigus est une nécessité pour une bonne organisation du traitement des AVC », déclare la ministre de la Santé Maggie de Block au Soir.
Toutes les heures, deux Belges sont frappés par un AVC. Six sur 10 conservent ensuite des limitations fonctionnelles (oubli, perte de champ visuel, paralysie…), soit près de 11.000 personnes par an.