
Succession du Pape: le «Conclave des surprises» débutera le 7 mai
Le conclave devant désigner le successeur du Pape s’ouvrira le 7 mai. Beaucoup de candidats figurent parmi les favoris.
Le conclave devant élire le successeur du pape François débutera le mercredi 7 mai, a annoncé lundi un porte-parole du Vatican. L’annonce a été faite au terme d’une nouvelle « congrégation générale », soit une réunion préparatoire privée, à laquelle ont participé 180 cardinaux, dont plus de 100 cardinaux électeurs.
En vertu des règles du Vatican, le matin du mercredi 7 mai, les cardinaux prendront part à une messe solennelle dans la basilique Saint-Pierre.
Sur les 135 cardinaux électeurs (âgés de mois de 80 ans), 133 devraient ensuite se réunir dans la chapelle Sixtine au cours de l’après-midi pour ce scrutin à huis clos qui peut durer plusieurs jours. Deux cardinaux (Antonio Cañizares Llovera et Vinko Puljić) ne participeront pas au conclave en raison de problèmes de santé.
Un conclave différent dans une Eglise en changement
Le pape François a choisi 80% de ceux qui éliront son successeur et donné davantage de poids à l’Afrique et à l’Asie dans le Sacré Collège.
Le Belge Jozef De Kesel, ancien archevêque de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles devenu cardinal en 2016, participera au conclave. De même que Dominique Mathieu, qui a été créé cardinal en décembre 2024. Mgr Mathieu, né à Arlon mais élevé à Damme (Flandre occidentale), est archevêque de Téhéran-Ispahan depuis 2021.
Le scrutin, qui se tient dans le plus grand secret, prévoit ensuite quatre votes par jour, deux le matin et deux l’après-midi. Pour être élu, le nouveau pape de l’Église catholique (le 267e de l’histoire) doit recueillir une majorité des deux tiers sur son nom.
Si plusieurs cardinaux sont présentés comme favoris (« papabili ») par la presse italienne et internationale, comme l’Italien Pietro Parolin, ex-numéro deux du Vatican, ce conclave s’annonce particulièrement ouvert. « Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi », a prévenu le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.
Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé « urbi et orbi » à l’issue du conclave.